L’entreprise estonienne Skeleton Technologies, leader estonien du stockage d’énergie, a choisi la France pour étendre son activité. À Toulouse, une usine pour produire des batteries de nouvelle génération devrait créer près de 300 emplois.
La société estonienne Skeleton Technologies prévoit un investissement majeur en France, et particulièrement en Occitanie : 600 millions d’euros sur cinq ans. Ce groupe européen créé en 2009 travaille sur le stockage d’énergies à haute puissance en conceptualisant ses “Super Battery”, qui se chargent rapidement, et délivrent leur énergie tout aussi vite. Elles sont présentes notamment dans le secteur ferroviaire, maritime ou spatial.
« Toulouse et la région Occitanie sont l’endroit idéal pour établir notre base en France, avec une proximité directe avec des clients existants et potentiels, et un accès à des talents et des institutions de recherche de classe mondiale », explique Taavi Madiberk, PDG et cofondateur de Skeleton Technologies dans un communiqué. « Cela nous permettra d’accélérer le développement de nos batteries de nouvelle génération en collaborant avec les meilleurs experts en batteries, matériaux et stockage d’énergie, et de construire notre prochaine usine spécifiquement dédiée à notre produit SuperBattery. »
Pour la première phase de son expansion en France, la société Skeleton Technologies lancera des travaux de développement des “Super Battery” à Toulouse. Puis, la seconde phase consistera en la création d’une usine dans la région pour produire ces batteries à grande échelle. Ces deux étapes devraient s’étendre sur les cinq prochaines années. Près de 300 emplois seront ainsi créés.
L’implantation Skeleton Technologies ravie Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Elle estime que « l’implantation de Skeleton Technologies est une très bonne nouvelle pour l’Occitanie parce qu’elle va créer des emplois et car son choix est une reconnaissance de la stratégie de réindustrialisation que l’Occitanie déploie ».
Meïssa Hadjeb (ISJT)
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
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