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Toulouse. Tisséo va rembourser les abonnés après les grèves

Bryan Faham

28 juin 2023 - 18:13

Tisséo annonce des mesures exceptionnelles pour les abonnés pénalisés par les grèves du réseau de transports en commun de Toulouse. Remboursement ou prolongement de l’abonnement sont prévus selon les cas. Le Journal Toulousain donne les détails.

tisséo grève — Tisséo annonce des mesures exceptionnelles pour les abonnés pénalisés par les grèves du réseau. © Alix Drouillat

Une bonne nouvelle pour le portefeuille. Tisséo, l’opérateur des transports en commun de l’agglomération toulousaine, annonce mercredi 28 juin « des mesures exceptionnelles en faveur des abonnés sur son réseau pendant les mouvements de grève ». Treize journées ont été jugées pénalisantes pour les usagers durant les mois d’avril, mai et juin 2023.

Remboursement automatique pour les abonnés avec prélèvement

Les abonnés disposant d’un titre “annuel mensualisé”, avec prélèvement automatique, bénéficieront d’un remboursement de l’équivalent de 13 jours de leur abonnement. Cela représente 20,25 euros pour un abonné classique et 24,15 euros pour un abonné “aéroport”, qui permet l’accès à la navette aéroport. Ce remboursement sera effectué dès la prochaine échéance en juillet, sans démarche particulière de la part des abonnés.

Un prolongement des droits pour les autres abonnés

Les autres abonnés, qui rechargent leur carte Pastel régulièrement ou occasionnellement, bénéficieront d’un prolongement de leur abonnement. Ils pourront avoir jusqu’à 13 jours selon les périodes de validité de leur titre de transport durant les mouvements sociaux. Mais attention, ils devront en faire la demande. Pour cela, il faudra se rendre sur une plateforme spécifique qui sera mise en ligne courant juillet sur le site www.tisseo.fr.

La grève à Tisséo provoque des perturbations sur le réseau

Ces mesures visent à compenser les désagréments causés par les grèves qui ont touché le réseau Tisséo à plusieurs reprises ces derniers mois, notamment les lignes de tramway et de bus. Les syndicats protestent pour le maintien d’une clause permettant d’indexer les salaires sur l’inflation.