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Toulouse en tête des villes menacées par la loi ZAN

Gala Jacquin

6 février 2024 - 08:58

Dans le 7e baromètre Arthur Loyd, Toulouse arrive en tête des 20 villes les plus menacées par la loi ZAN. Cette dernière vise à protéger les sols et lutter contre l’étalement urbain. Seulement, plusieurs hectares vont manquer en France pour loger l’ensemble des Français et développer les territoires.

Toulouse villes loi ZAN — © Spech/Shutterstock.com

La ville de Toulouse se retrouve au cœur des préoccupations liées à l’urbanisation croissante et aux défis imposés par la loi ZAN. Avec 3 155 hectares manquants pour répondre aux besoins d’urbanisation entre 2021 et 2030, la pression sur les terres disponibles sur Toulouse est plus que jamais palpable, comme l’indique le 7^e baromètre Arthur Loyd. En effet, la Ville rose, connue pour son dynamisme économique, son patrimoine culturel et son attractivité étudiante, attire de plus en plus de résidents. Cette croissance démographique a ainsi exacerbé la demande de logements, d’infrastructures et d’espaces commerciaux, créant une pression sans précédent sur les terres disponibles pour le développement urbain.

Toulouse en tête des villes menacées par la loi ZAN

En ce début d’année 2024, le 7^e baromètre Arthur Loyd révèle les vingt villes les plus menacées par les mesures de la loi ZAN en France, qui vise à freiner l’artificialisation des sols. Cette dernière vise à réduire de moitié la consommation de terres naturelles, agricoles et forestières d’ici 2030, avec un objectif à plus long terme d’arrêter complètement l’artificialisation des sols d’ici 2050.

L’étude révèle ainsi qu’un déficit de 113 000 hectares de terres sera constaté en France métropolitaine d’ici à 2030, compromettant ainsi la capacité du pays à répondre à la demande croissante de logements et au besoin de développement territorial. Parmi les villes les plus touchées figurent en tête de liste des pôles d’attraction majeurs tels que Toulouse, Bordeaux et Nantes.

À Toulouse donc, il manque 3 155 hectares pour l’urbanisation entre 2021 et 2030. Face à cette situation, les pouvoirs publics et les acteurs locaux doivent réagir et s’adapter. Ils doivent alors trouver un équilibre entre le développement urbain nécessaire pour soutenir la croissance économique et la qualité de vie des habitants, et la préservation des écosystèmes naturels.

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Commentaires

almayrac le 16/09/2024 à 13:37

la loi Zan, passe les terrains a batir,de la zone campagne,en terrains agricoles a 0.59 le m2. qui nous indemnisera? personne,on a tout perdu. meme les elus sont muets. c est scandaleux

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Auxiètre le 16/09/2024 à 14:01

N’aurait on pas pu y penser avant de se lancer dans la très controversée construction de l’autoroute A 69

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BOYALS le 16/09/2024 à 18:42

Pas assez d'arbres, de parcs , d'espaces de loisirs, trop d'immeubles, de voitures, la température montera très haut l'été

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Patrick Auvinet le 16/09/2024 à 23:52

Donc, s'il manque 300Ha en terrain, le futur PLUIH les trouvera par la verticalisation des constructions.

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Gala Jacquin

Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.

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