La préfecture de la Haute-Garonne interdit une fois de plus une manifestation pro-palestinienne prévue ce mercredi 25 octobre à Toulouse. De nombreuses organisations syndicales, dont le Nouveau Parti Anticapitaliste, ont appelé au rassemblement pour « l’arrêt des bombardements et la levée du blocus de Gaza ».
Les mobilisations en lien avec le conflit entre Israël et Gaza restent prohibées. Ce mercredi 25 octobre, les associations Solidarité Palestine Toulouse et France Palestine Solidarité ont appelé au rassemblement pour demander « l’arrêt des bombardements et la levée du blocus de Gaza ». Seulement, la préfecture de la Haute-Garonne a décidé d’interdire une nouvelle fois la manifestation pro-palestinienne prévue à Toulouse. Le rendez-vous donné de 18h à 20h dans le quartier Jean-Jaurès ne devrait donc pas avoir lieu.
La préfecture de la Haute-Garonne a interdit cette nouvelle manifestation pro-palestinienne à Toulouse car elle craint des troubles à l’ordre public. Les services de l’État ajoutent : « Cette mobilisation présente le risque qu’y soient tenus des propos pénalement répréhensibles d’apologie du terrorisme et d’incitation à la haine, qui sont contraire à la dignité humaine. » Le préfet évoque également les différentes communautés que les rassemblements pourraient impacter. « Cet appel à se rassembler intervient alors que la communauté juive toulousaine et plus généralement la communauté nationale, sont particulièrement choquées par ces actes de barbarie », précise le représentant de l’État.
De plus, l’appel à la mobilisation toulousaine est à l’initiative d’une « quinzaine » d’organisations syndicales, associatives et politiques. Seulement, parmi les signataires, se trouve le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Celui-ci est actuellement au cœur d’une enquête pour apologie du terrorisme, lancée suite à la diffusion de leur communiqué réaction sur l’attaque du Hamas contre Israël. « Le NPA avait alors réagi en déclarant, entre autres, que le “Hamas appelle les Palestiniens à se soulever dans tous les territoires et à lutter contre l’occupation”. »
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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