À Toulouse, une maison de santé verra le jour en 2025 dans le quartier de la Reynerie. Elle aura ainsi pour objectif d’offrir un accès renforcé aux soins grâce à une équipe médicale diversifiée et un environnement modernisé.
Le quartier de la Reynerie à Toulouse s’apprête à accueillir une maison de santé pluriprofessionnelle d’ici la fin de 2025. Située sur la place Abbal, cette installation marque une étape importante dans le projet de renouvellement urbain porté par Toulouse Métropole Habitat, la Mairie de Toulouse et Toulouse Métropole. L’objectif principal est d’améliorer l’accès aux soins tout en insufflant une nouvelle vitalité à ce secteur emblématique de la ville.
La future maison de santé, d’une superficie de 1 310 m², proposera alors une gamme complète de services. Elle abritera ainsi une pharmacie au rez-de-chaussée et deux étages de bureaux destinés à une équipe médicale pluridisciplinaire. Treize professionnels de santé y exerceront, parmi lesquels cinq médecins, deux infirmiers, un podologue, une sage-femme, un orthoptiste, une diététicienne, un psychiatre et un psychologue. Ce regroupement favorisera une prise en charge globale et coordonnée des patients, tout en permettant le développement de programmes de prévention et de santé publique en partenariat avec des institutions telles que l’ARS et la CPAM.
Ce projet s’inscrit donc dans une démarche plus large de transformation du quartier. Par ailleurs, la place Abbal verra la construction d’une nouvelle résidence, “Germaine Peyroles”, et l’installation de 800 m² de commerces de proximité. Ces aménagements visent à créer un environnement « plus attractif pour les familles et les habitants ». Toulouse Métropole Habitat conclut : « Le coût total du projet est estimé à 107,5 millions d’euros, un investissement significatif pour améliorer l’infrastructure urbaine et les services de santé dans la métropole toulousaine. »
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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