Quelque 250 manifestants ont défilé dans les rues de Toulouse pour réclamer des hausses de salaires et davantage de moyens et d’effectifs à l’hôpital.
C’est une mobilisation nationale. La journée du mardi 7 juin a été marquée par la mobilisation des personnels hospitaliers dans une cinquantaine de villes à l’appel de neuf syndicats et collectifs de soignants. Ils ont également manifesté dans la Ville rose à l’appel de la CGT et de Sud santé.
À Toulouse, cette manifestation pour des meilleures conditions de travail à l’hôpital est partie de la place Saint-Cyprien à 14 heures. Elle a suivi le traditionnel trajet des mouvements de grève jusqu’au monument aux morts.
Quelque 250 personnes ont pris part au défilé. Parmi elles, des membres de l’hôpital de Rangueuil, de celui de Purpan, de l’hôpital psychiatrique Marchant, de l’hôpital des enfants et de Joseph Ducoing.
Durant cette manifestation organisée à seulement quelques jours du premier tour des élections législatives, les participants ont notamment scandé qu’ « avec Macron c’est “marche ou crève”, l’hôpital répond “Grève grève grève” ».
Les soignants veulent pour réclamer des hausses de salaires, davantage de moyens et d’effectifs à l’hôpital et dénoncer le manque de résultats du Ségur de la santé. Avant cette manifestation, une grève a touché les urgences de l’hôpital Purpan à Toulouse entre lundi 6 juin à midi et le jour suivant à 7 heures.
« Le Ségur ne règle rien sur l’attractivité. C’est un échec pour le gouvernement et les syndicats qui l’ont signé. L’été va être catastrophique. Il y a urgence à augmenter les salaires de 500 euros, à améliorer les conditions de travail », écrivent les syndicats dans leur appel à ma mobilisation. « Ce gouvernement ne fera rien et continuera la casse ! Il faut dégager le gouvernement “Borne” par la grève. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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