Le TFC a remporté un appel d’offre du Crous de Toulouse pour acquérir l’ancien restaurant universitaire Daniel Faucher, sur l’île du Ramier. Il est fermé depuis l’explosion de l’usine AZF et sera transformé en centre de performance.
Le TFC a remporté un appel d’offre du Crous de Toulouse pour l’acquisition de l’ancien restaurant universitaire Daniel Faucher. L’établissement est situé sur l’Île du Ramier, à deux pas des terrains d’entraînement. « Cette première étape désormais validée, va permettre aux deux parties de finaliser l’acte de vente d’ici à la fin de l’année 2022 », indique le club dans un communiqué dévoilé mercredi 26 octobre.
Le TéFéCé se félicite d’avoir remporté l’appel d’offre formulé par le @croustoulouse relatif à l’acquisition de l’ancien restaurant universitaire Daniel Faucher, au cœur de l’île du Ramier.
— Toulouse FC (@ToulouseFC) October 26, 2022
En 2025, il accueillera le nouveau Centre de performance de l’équipe professionnelle !
« À l’horizon 2025, après d’importants travaux de rénovation, l’ancien restaurant universitaire Daniel Faucher, qui jouxte les terrains d’entraînement du Stadium, accueillera le nouveau centre de performance de l’équipe professionnelle du Toulouse Football Club », explique le TFC. « Ce nouveau projet témoigne de l’ambition du club de se doter d’infrastructures modernes et innovantes dans le respect des lieux et de leur environnement. »
La nouvelle a créé la surprise. En effet, le lieu semblait promis à la Compagnie de Phalsbourg, le promoteur immobilier chargé de la construction de la tour d’Occitanie. Ce dernier envisageait d’y installer une fondation culturelle.
Le bâtiment remporté par le TFC est aujourd’hui en ruine. Cet ancien restaurant universitaire du Crous, à deux pas du quartier d’Empalot, est laissé à l’abandon, tagué et pillé. Il a été désactivé dans les années quatre-vingt-dix, puis définitivement fermé après l’explosion de l’usine AZF en 2002.
L’édifice construit dans les années cinquante est pourtant labellisé “monument exceptionnel du XXe siècle”. C’est un exemple de l’architecture brutaliste de l’époque, qui se distingue notamment par la répétition d’éléments comme les fenêtres et le caractère brut du béton. En clair, le TFC ne pourra pas démolir, ni même toucher à la structure. Par contre, il devra désamianter les locaux.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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