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Toulouse : des lignes de bus déviées par la marche blanche pour Maïky

Bryan Faham

30 juillet 2024 - 15:17

Le réseau de bus est fortement perturbé à Toulouse ce mardi après-midi en raison d’une marche blanche en hommage à Maïky, décédé après un refus d’obtempérer. Des déviations sont mises en place pour plusieurs lignes de bus et la navette aéroport.

Le réseau de bus est très perturbé dans le centre-ville de Toulouse durant l’après-midi de ce mardi. Cela est dû à l’organisation d’une marche blanche en hommage à Maïky, un homme de 28 ans de la communauté des gens du voyage, décédé jeudi dernier après un refus d’obtempérer.

Plusieurs lignes de bus déviées dans le centre-ville de Toulouse

Depuis 13h30, la Navette Aéroport ainsi que les lignes de bus L1, L8, L9, 14, 15, 44 et 66 sont déviées afin d’éviter le parcours de ce rassemblement à Toulouse. « Les déviations mises en place facilitent les correspondances avec les lignes A et B du métro », fait savoir Tisséo. L’opérateur invite les usagers à reporter leur trajet dans la mesure du possible ou à utiliser des solutions de déplacements alternatives (vélo, marche, covoiturage avec le service covoitéo…).

Le cortège, rassemblant famille et amis de la victime, a s’est élancé peu après 14 heures sur les allées Jean-Jaurès, en plein. Les forces de l’ordre sont mobilisées en nombre pour encadrer ce rassemblement. Le dispositif déployé inclus deux colonnes de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) et des CRS.

Un refus d’obtempéré fatal pour Maïky

Pour rappel, Maïky a trouvé la mort dans la nuit de jeudi à vendredi dernier à Fenouillet, au Nord de Toulouse. Il était au volant d’un véhicule recherché pour une affaire de vol avec violence. Sa compagne et son enfant étaient avec lui. Un gendarme lui a demandé de s’arrêter pour un contrôle, mais il a refusé de s’y soumettre. Les militaires ont alors tiré. Une des balles lui a été fatale.

Le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame. Un juge d’instruction sera désigné mercredi. Ce décès relance le débat sur les violences policières et les conditions d’intervention des forces de l’ordre lors de refus d’obtempérer.