D’après les informations de La Dépêche du Midi, le pourvoi en cassation formé par l’imam de la grande mosquée de Toulouse à Empalot a été rejeté. Pour rappel, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour incitation à la haine raciale.
En août 2022, il annonçait son intention de saisir la Cour de cassation. Un peu plus d’un an après, cette dernière vient de rendre sa décision ce mardi 19 décembre. Comme le rapporte La Dépêche du Midi, elle a effectivement rejeté le pourvoi en cassation formé par l’imam de la grande mosquée de Toulouse à Empalot, Mohammed Tataiat, contre la décision de la Cour d’appel de Toulouse. Selon la juridiction, l’arrêt rendu était correct et le droit était respecté.
Pour rappel, Mohammed Tataiat avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour incitation à la haine raciale par la Cour d’appel le mercredi 31 août 2022. Alors qu’en première instance, il avait été relaxé par le tribunal correctionnel en septembre 2021. Une décision dont avait fait appel le parquet.
Les faits remontent au mois de décembre 2017. Dans un prêche réalisé en arabe, l’imam cite un hadith, c’est-à-dire une parole du prophète, qui, selon la traduction faite dans le cadre de l’enquête, signifie : « Le jour du jugement ne parviendra que quand les musulmans combattront les juifs, le juif se cachera derrière l’arbre et la pierre, et l’arbre et la pierre diront “oh musulman, oh serviteur d’Allah, il y a un juif derrière moi, viens et tue-le” ».
Un discours, filmé et diffusé, qui avait été repéré par le site Memri TV de l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient à l’été 2018. Peu après, le parquet de Toulouse avait ouvert une enquête préliminaire après avoir reçu un signalement. De son côté, Mohammed Tataiat nie les faits et estime que ses paroles ont été mal interprétées.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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