Accueil › Occitanie › Haute-Garonne › Toulouse › Les condamnations pour l’agression du maire de Toulouse et ses adjoints sont tombées

Les condamnations pour l’agression du maire de Toulouse et ses adjoints sont tombées

Bryan Faham

28 septembre 2023 - 16:58

Deux personnes ont été condamnées à de la prison avec sursis et à des travaux d’intérêt général après l’agression du maire de Toulouse et plusieurs élus lors de la Fête de la musique 2023.

maire toulouse — Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. © Spech / Shutterstock.com

Le tribunal correctionnel de Toulouse a rendu son verdict, jeudi 28 septembre, dans l’affaire des violences commises contre le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et plusieurs élus lors de la Fête de la musique 2023. Deux des quatre prévenus ont été condamnés à des peines de prison avec sursis assorties de travaux d’intérêt général et d’une interdiction de manifester.

Les faits remontent au 21 juin dernier dans le quartier Saint-Aubin à Toulouse. Le maire et quatre élus ont été pris à partie par un groupe d’individus en marge d’une manifestation en soutien au mouvement “Le soulèvement de la Terre”. Une adjointe au maire avait notamment été blessée par un projectile. Quatre jeunes majeurs sans casier judiciaire avaient été jugés le 27 juillet dernier pour outrage à personne dépositaire de l’ordre public et violences. Le tribunal avait mis sa décision en délibéré au 28 septembre.

Huit mois de sursis pour le principal agresseur

Un jeune de 18 ans, le principal agresseur, est condamné à huit mois de prison avec sursis probatoire et 140 heures de travaux d’intérêt général. Il devra également verser un total de 4 500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles, comme le rapport La dépêche du Midi. Sa petite amie, 18 ans également, écope de trois mois avec sursis probatoire, 70 heures de travaux d’intérêt général, et 800 euros de dommages et intérêts au maire. Ils ont aussi interdiction de manifester en Occitanie pendant deux ans et un an, respectivement.

Les deux autres prévenus, âgés de 23 et 24 ans, sont relaxés faute d’élément à charge. Le plus vieux est cependant condamné pour avoir refusé les prélèvements biologiques lors de sa garde à vue à deux mois avec sursis et 300 euros d’amende.