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Coupe du monde. Toulouse ne diffusera pas les matches sur écran géant

Bryan Faham

4 octobre 2022 - 16:49

La Mairie de Toulouse annonce qu’elle ne diffusera pas sur écran géant les matches de l’équipe de France à la Coupe du monde au Qatar. Plusieurs villes ont décidé de faire de même.

toulouse coupe monde — La Mairie de Toulouse annonce qu’elle ne diffusera pas sur écran géant les matches de l’équipe de France à la Coupe du monde au Qatar. Crédit photo : pxhere CC0 Domaine public

Une décision était attendue. Les matches de l’équipe de France durant la Coupe du monde au Qatar ne seront pas proposés sur des écrans géants à Toulouse. Même si les Bleus se qualifient en demi-finale ou en finale. La décision est annoncée par la Mairie de Toulouse ce mardi 4 octobre.

Pourquoi Toulouse ne diffusera pas la Coupe du monde ?

« Organiser en extérieur des retransmissions de matchs pour cette édition programmée au début de l’hiver (avec un décalage horaire) et pendant la préparation des fêtes de fin d’année, nous paraît depuis toujours d’un très faible intérêt pour le public, et donc peu opportun », explique d’abord le maire Jean-Luc Moudenc (LR).

« D’autant que la location et l’installation d’un grand écran sur l’espace public représentent un coût et une dépense d’énergie conséquents que nous n’avions pas l’intention d’engager en cette période où nous savons les économies nécessaires », poursuit l’édile. « Enfin, avouons-le, le contexte dans lequel est organisée cette édition 2022 n’incite pas à la mobilisation. »

Plusieurs villes boycottent le mondial pour des raisons éthiques ou écologiques

Toulouse rejoint une dizaine de municipalités ayant acté l’absence d’écran géant durant le mondial pour des raisons éthiques ou écologiques. Parmi elles, Paris, Rodez, Marseille, Bordeaux, ou encore Nancy et Clermont-Ferrand.

« Pour nous, il n’a pas été question d’installer des zones de diffusion des matchs pour plusieurs raisons : la première, ce sont les conditions de l’organisation de cette Coupe du monde, tant sur l’aspect environnemental que social ; la seconde, c’est la temporalité, le fait que ça ait lieu au mois de décembre », a indiqué lundi à l’AFP l’adjoint chargé du sport à Paris, Pierre Rabadan.