La qualité de l’eau dans les zones de baignade naturelles et artificielles de la Haute-Garonne était “bonne” l’année dernière, selon le rapport 2021 de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui sur le lac de Sesquières.
Durant l’année 2021, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie a effectué une soixantaine de prélèvements dans les dix zones de baignades naturelles et artificielles de la Haute-Garonne pour vérifier la qualité de l’eau. Le rapport indique que l’ensemble de ces sites étaient classés en “bonne” ou ”excellente” qualité. En voici la liste :
Des teneurs élevées en cyanobactéries (autrement appelées algues bleues) ont toutefois été observées durant l’année 2021 dans le lac de Sesquières et celui de la Ramée, à proximité de Toulouse.
Sur ce premier plan d’eau, le seuil de vigilance (fixé à 20 000 cellules par millilitre) a été dépassé, sans pour autant excédé le seuil d’alerte en 2021. En revanche, ce dernier a été dépassé cette année. L’ARS l’a diagnostiqué à la suite d’un contrôle le 17 juin dernier. En conséquence, le site a été fermé. La baignade, les pratiques sportives et la pêche sont d’ailleurs encore interdites, dans l’attente de nouveaux résultats.
Ce seuil d’alerte a également été dépassé sur le site de la Ramée en 2021. Cela a entraîné une suspension temporaire de l’activité de baignade. « Cet épisode s’est traduit par une prolifération massive de cyanobactéries visibles à l’œil nu à la surface du lac », explique l’ARS. Aujourd’hui, le lac de la Ramée est ouvert.
Certaines cyanobactéries peuvent produire des toxines (appelées cyanotoxines), nocives pour la santé des visiteurs et de leurs animaux. Elles peuvent provoquer des intoxications, vomissements et diarrhées, des irritations des yeux, de la gorge et des oreilles, mais également des effets néfastes pour le système nerveux, des maux de tête, de la fatigue et des vertiges. L’ARS Occitanie fait donc preuve d’une vigilance accrue lorsqu’une forte prolifération se présente.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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