A69 Toulouse-Castres : un militant s’accroche à un arbre en opposition aux travaux

Un militant écologiste s’est accroché à un arbre pour s’opposer aux travaux de construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres dans la matinée du mardi 21 mars.

La partie n’est pas encore perdue. Un militant écologiste s’est accroché à un arbre pour s’opposer aux travaux de construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres dans la matinée du mardi 21 mars. Il s’agit de Thomas Brail, fondateur du Groupement national de surveillance des arbres (GNSA).

Pour dire #NON au projet @A69, @BrailThomas vient de s'accrocher à un des platanes de l'alignement qui va bientôt disparaître. Enquête publique défavorable, environnement et biodiversité sacrifiés , action juridique en cours . @PrefetOccitanie #STOP🛑 @F3Occitanie @hugoclement pic.twitter.com/74k6SAENvF

— GNSA 🌳 Groupe National de Surveillance des Arbres (@GNSA_arbres) March 21, 2023

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, il dénonce « un projet totalement désastreux ». « Il y a 90% d’avis défavorables sur l’enquête environnementale et personne en a tenu compte », déplore le militant.

Travaux de l’A69 : Un appel aux préfets et une menace

« Messieurs les préfets du Tarn et de la Haute-Garonne, je vous invite à entrer dans le dialogue avec les associations pour mettre en place le projet alternatif proposé », lance le militant dans sa vidéo.

À la fin de son message, Thomas Brail va jusqu’à menacer de mettre sa vie en danger : « n’hésitez pas à dire aux forces de l’ordre de ne pas venir grimper sur l’arbre, sinon, je n’hésiterai pas à me mettre en danger. Je me décrocherai et je me pendrai sur la corde sans attache. (…) Ce serait regrettable de dire à mon fils que cette vidéo est la dernière. »

Cette action se déroule quelques jours après une mobilisation contre les travaux de l’autoroute A69 dimanche 19 mars sur la commune de Vendine, à une trentaine de kilomètres à l’Est de Toulouse, en Haute-Garonne. Quelque 500 personnes étaient présentes sous les platanes qui seront coupés à l’appel du collectif La voix est libre, créé pour lutter contre la nouvelle infrastructure.