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Occitanie : les maires réclament une hausse des moyens de fonctionnement

Héloïse Thépaut

8 juillet 2022 - 18:22

L’association des maires et des présidents d’intercommunalités (AMF) d’Occitanie a adopté une motion pour demander à l’Etat une hausse des moyens de fonctionnement. Les communes subissent effectivement une augmentation des coûts.

maires Occitanie — L’AMF Occitanie a adopté une motion pour le demander. CC-BY-SA-4.0-Claude-Humbert

Elle demande une « augmentation des moyens de fonctionnement du bloc communal ». L’association des maires et des présidents d’intercommunalités (AMF) d’Occitanie a adopté une motion en ce sens lors d’une assemblée générale ce lundi 4 juillet.

Les communes et intercommunalités font en effet face à une augmentation des coûts. « Le bloc communal est actuellement confronté à des difficultés financières importantes liées notamment à l’augmentation du prix de l’énergie et à l’augmentation du prix des matériaux », indique l’AMF Occitanie dans un communiqué de presse.

Les maires veulent une hausse rapide des moyens de fonctionnement

Ainsi, l’association des maires et des présidents d’intercommunalités d’Occitanie réclame « que les moyens de fonctionnement soient rapidement et de manière conséquente revus à la hausse ».

«Il en va de l’autonomie financière des collectivités mise à mal par le fait qu’elles ne disposent quasiment plus du levier fiscal et qu’elles subissent des augmentations de dépenses qu’elles n’ont pas elles-mêmes décidées », souligne l’AMF Occitanie. L’association cite notamment l’augmentation du point d’indice à hauteur de 3,5 % pour les agents de la fonction publique.

Permettre aux collectivités d’Occitanie de garder un autofinancement

« Seule une augmentation des moyens de fonctionnement, qui doit mécaniquement se traduire par une hausse significative de la dotation globale de fonctionnement, permettra aux collectivités de garder un autofinancement de nature à leur permettre de traduire dans l’action les choix qui sont faits », appuie l’AMF dans son communiqué.

L’association conclut : « La confiance que l’Etat affirme avoir envers les collectivités doit se traduire par le fait de leur assurer la capacité d’agir et de décider elles-mêmes des actions et des projets qu’elles souhaitent conduire ».