À l’approche du second tour de la présidentielle, Villeneuve-Saint-Georges a décidé de mettre en place des navettes gratuites vers le tribunal pour les personnes radiées.
Elle veut leur permettre de faire valoir leur droit de vote. Pour rappel, plusieurs électeurs n’ont pas pu voter au premier tour de la présidentielle à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). La ville avait effectivement effectué une révision du fichier de ses électeurs.
Mais parmi les personnes radiées se trouvaient des habitants. «Suite à la révision des listes électorales qui n’avaient pas été revues depuis 2014, un certain nombre d’électeurs estiment avoir été radiés à tort», souligne ainsi la mairie sur les réseaux sociaux.
Ces personnes peuvent toutefois réintégrer les listes électorales et ainsi voter au second tour de l’élection présidentielle dimanche prochain. La mairie de Villeneuve-Saint-Georges «demande à toute personne concernée de se présenter à l’état-civil afin d’y retirer le courrier et les formulaires nécessaires à leur recours».
L’objectif : permettre aux Villeneuvois «de faire valoir leur droit de vote». Les habitants radiés ont jusqu’au 24 avril pour effectuer ces démarches. Ils doivent ensuite se rendre au tribunal de Sucy-en-Brie. La municipalité a d’ailleurs décidé de mettre en place des navettes gratuites.
La mairie de Villeneuve-Saint-Georges explique ainsi : «Les services de la ville mettent en place des navettes gratuites permettant aux personnes concernées de faire leur demande de réintégration sur les listes électorales pour le second tour des élections présidentielles».
Elles vont réaliser des trajets de la commune vers le tribunal de Sucy-en-Brie deux fois cette semaine. Les personnes radiées pourront ainsi les emprunter ces mercredi 20 et jeudi 21 avril. «Elles partiront du parvis de l’hôtel de ville», précise la commune. En tout, deux départs par jour sont prévus. Ils auront lieu à 9 heures et à 11 heures.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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