16 Juillet 2025
16 Juillet 2025
Le gouvernement a pris un nouvel arrêté de restriction de l’aéroport d’Orly. Voici les mesures qui vont être mises en place face aux nuisances sonores nocturnes.
Bientôt moins de nuisances sonores la nuit pour les habitants ? Le gouvernement a pris un nouvel arrêté de restriction de l’aéroport d’Orly « après étude des différents scénarios et écoute des élus du territoire et des représentants des riverains ». Celui-ci « acte l’entrée en vigueur d’un ensemble de mesures contraignantes destinées à limiter les nuisances sonores pour les habitants », indique-t-il. Selon lui, elles constituent « un compromis équilibré entre l’amélioration de la qualité de vie des riverains et le maintien des conditions d’activité de l’aéroport, structurant pour le développement économique et l’emploi sur le territoire ». Mais alors, quelles sont-elles ?
Tout d’abord, le couvre-feu est redéfini. Il est « désormais fondé sur l’heure de départ du poste de stationnement (23h15), et non plus de l’heure de décollage (23h30) ». « Cette mesure, plus contraignante, tient compte du faible écart entre les deux horaires, généralement inférieur à 10 minutes et crée un référentiel plus clair », estime le gouvernement. En plus de ça, un couvre-feu partiel va être mis en place dès 22h « pour les aéronefs les plus bruyants – seuls les aéronefs les plus vertueux pourront atterrir et décoller après 22h », une mesure que le gouvernement avait déjà évoquée l’année dernière dernière au lancement de la consultation publique.
Le nouvel arrêté de restriction impose aussi « la limitation stricte des dérogations au couvre-feu, désormais limitées aux cas relevant de la sécurité, de la sûreté ou de l’ordre public » et « la création d’un comité de suivi des vols de nuit, réunissant l’ensemble des acteurs, en particulier ceux représentés au sein de la Commission consultative de l’environnement ». « Ce comité aura pour mission de produire un suivi régulier des mouvements effectués durant les heures de restriction », précise le gouvernement qui annonce, par ailleurs, « un plan national destiné à accroître le recours aux aides à l’insonorisation autour des grands aéroports français, aujourd’hui sous-utilisées ».
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