La police nationale du Val-de-Marne vient tout juste de se doter d’une nouvelle brigade équestre. Composée de onze policiers et de cinq chevaux, elle pourra réaliser jusqu’à deux patrouilles par jour dans le département et sera opérationnelle sept jours sur sept.
Vous allez peut-être croiser des policiers à cheval dans le département. En effet, la police nationale du Val-de-Marne dispose désormais d’une brigade équestre. L’objectif de celle-ci : « renforcer le lien entre la police et la population », indique la préfecture du Val-de-Marne dans une publication sur Facebook. « Un objectif majeur du plan départemental de prévention de la délinquance », soulignent les services de l’Etat.
Cette brigade équestre, qui vient d’être officiellement inaugurée par la préfète Sophie Thibault ce lundi 7 novembre, sera opérationnelle sept jours sur sept et « sillonnera le département avec jusqu’à deux patrouilles par jour », annonce la préfecture du département dans sa publication. Composée de onze fonctionnaires de police et également de cinq chevaux, elle a pris ses quartiers au domaine de Grosbois à Boissy-Saint-Léger.
Pour information, les brigades équestres, créées en 1994, réalisent plusieurs missions au quotidien. Effectivement, elles « luttent contre la délinquance, par des rondes, patrouilles et par des opérations ponctuelles dans les endroits inaccessibles aux véhicules », « participent aux services d’ordre à l’occasion de manifestations de toute nature » et « interviennent dans le cadre de la police de l’environnement ».
Ces brigades équestres assistent également « les services judiciaires pour rechercher les personnes disparues ou en fuite dans les lieux inaccessibles aux véhicules » et « sécurisent les grands espaces boisés urbains et péri urbains, les zones résidentielles et centres-villes ». Enfin, les policiers qui les composent ont aussi pour mission de « représenter la police nationale lors de salons, cérémonies, ou événements équestres ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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