Les premières cabines du futur téléphérique Câble C1 sont en test dans le Val-de-Marne. Une phase indispensable à sa mise en service prévue au second semestre 2025.
Peut-être les avez-vous déjà aperçues dans le ciel du Val-de-Marne ? Des cabines du Câble C1 sont en circulation entre les futures stations de Pointe du lac et de Limeil-Brévannes. Et ce, pour permettre de réaliser les premiers tests du premier téléphérique de la région. « Durant ces tests et à leur issue, les techniciens affinent notamment des réglages au sein des stations et au niveau des balanciers des pylônes pour la parfaite conformité de toutes les installations », indique, sur son site internet, Île-de-France Mobilités avant de préciser que « les cabines vont circuler à faible vitesse ».
Lors de ceux-ci, impossible d’apprécier le design des cabines. Elles sont effectivement toutes emmaillotées dans une housse de couleur blanche. Mais vous pourrez les découvrir dans seulement quelques mois. En effet, la marche à blanc débutera sur l’ensemble du Câble C1 au second semestre 2025. « Elle durera plusieurs semaines et consistera à tester grandeur nature, tout le bon fonctionnement de la ligne », annonce le syndicat des transports d’Île-de-France. Une démarche nécessaire avant la mise en service du téléphérique qui est justement prévue au second semestre.
Pour rappel, Câble C1 reliera la commune de Créteil à celle Villeneuve-Saint-Georges en passant par celle de Valenton et de Limeil-Brévannes dans l’objectif de les désenclaver. Le tout en 18 minutes. Au total, elle desservira cinq stations pour un tracé de 4,5 kilomètres : Pointe du Lac, Limeil-Brévannes, Valenton, La Végétale et Villa Nova. Selon Île-de-France Mobilités, 1100 passagers par sens en heure de pointe et 11 000 par jour devraient emprunter le futur téléphérique. Pour le permettre, il sera doté de 105 cabines de 10 places assises qui auront une fréquence de passage de 30 secondes.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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