La croissance démographique du département de la Seine-Saint-Denis est la plus forte de la région francilienne. Et certaines de ses communes affichent des hausses de population conséquentes.
Alors que la ville de Paris continue de perdre des habitants, la population en Seine-Saint-Denis ne cesse d’augmenter. C’est d’ailleurs le département avec le plus fort dynamisme démographique en Île-de-France. Ainsi, selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la Seine-Saint-Denis a gagné pas moins de 12 500 habitants par an (+o,76%) entre 2016 et 2022 et 75 065 au total sur la période.
Et ce, grâce à son solde naturel qui est, il faut le souligner, le plus élevé la région francilienne, mais également de France métropolitaine (+1,14 %). Cela signifie que le nombre de naissances est bien supérieur à celui des décès dans le département. Grâce à cela, la Seine-Saint-Denis accueillait, au 1er janvier 2022, 1 681 725 habitants et arrivait derrière Paris (2 113 705 habitants) et juste devant les Hauts-de-Seine (1 647 435 habitants).
De nouveaux habitants qui ont fait croître la population de bon nombre de communes du département. À commencer par les plus peuplées. En effet, la ville de Saint-Denis, première du classement, a gagné +0,6% d’habitants par an entre 2026 et 2022 et en accueille désormais 115 237. Montreuil a vu sa population grimper de +0,4% chaque année sur la même période, quant à Aubervilliers +0,7%, Aulnay-sous-Bois +0,3% et enfin, Noisy-le-Grand +1,2%.
Cette dernière est donc la commune, dans le top 5 des plus peuplées de Seine-Saint-Denis, à afficher la croissance démographique la plus forte. Mais ce n’est pas la plus élevée du département. En effet, Romainville, qui compte 35 314 habitants, a connu une hausse de sa population de 4,9% par an. On peut aussi noter les fortes croissances démographiques de Bagnolet (+2,6%), de Pierrefitte-sur-Seine (2,2%), de Neuilly-sur-Marne (1,9%) et de L’Île-Saint-Denis (1,8%).
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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