La Ville de Drancy a identifié des sites favorables au développement des énergies renouvelables sur son territoire. Et demande l’avis de ses habitants à ce sujet.
Elle veut augmenter la production d’énergies renouvelables sur son territoire. La Ville de Drancy vient d’identifier des sites favorables au développement du solaire et de la géothermie au sein de sa commune. Elle invite ses habitants à donner leur avis et à formuler des propositions quant à ces secteurs appelés Zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR) à l’adresse mail suivante : energie@drancy.fr. Et ce, avant que les élus les votent lors d’un conseil municipal.
Dans le détail, Drancy propose de définir l’ensemble du territoire de la commune en tant que Zone d’accélération des énergies renouvelables pour l’énergie solaire « au vu du potentiel solaire de la ville ». Elle fait la même proposition pour ce qui est de la géothermie. La municipalité précise que ces ZAEnR ne sont « aucunement des zones de projets systématiques mais des endroits identifiés comme prioritaires et dans lesquels l’acceptabilité de la population sera présumée ».
Outre le solaire et la géothermie, elle aurait pu opter pour d’autres énergies renouvelables comme la méthanisation ou encore le bois énergie. Mais la Ville de Drancy, qui souhaite « contribuer pleinement à leur développement à l’échelle de l’Île-de-France » a choisi les deux premières car, selon elle, le solaire et la géothermie « présentent le plus fort potentiel de développement » en ville et sont « peu consommatrices d’espace et sans nuisance ».
Pour information, il existe déjà un réseau de chaleur fonctionnant à base de géothermie profonde sur la commune. Il a été mis en place entre 2020 et 2022 sur le territoire de Drancy et également sur celui de Bobigny. Du nom de Gényo, ce réseau permet déjà d’alimenter près de 15 000 équivalents logements. Une réussite pour les deux Villes qui voudraient ainsi en mettre en œuvre un nouveau pour leurs quartiers situés à l’Ouest.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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