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L’Abri, un lieu sûr pour les victimes de violences sexistes et sexuelles au siège de la Région Île-de-France

Héloïse Thépaut

8 mars 2024 - 16:01

La veille de la journée internationale des droits des femmes, la Région Île-de-France a inauguré au sein de son siège, l’Abri, un lieu d’accueil et d’accompagnement pour les victimes de violences sexistes et sexuelles.

Abri victimes violences Île-de-France — Au sein de l’Abri, les victimes de violences peuvent bénéficier d’un suivi psychologique © fizkes / Shutterstock.com

Il s’agit du « premier lieu sûr à prendre place au sein même d’une collectivité régionale », indique la Région Île-de-France dans un communiqué de presse. La collectivité vient d’inaugurer, ce jeudi 7 mars, dans les locaux de son siège à Saint-Ouen, l’Abri, un espace d’accueil pour les personnes victimes de violences, de harcèlements ou d’agressions sexuelles et sexistes. Ces dernières pourront y trouver refuge 7j/7 et 24h/24. Et ce, en cas de danger, d’agression ou de harcèlement dans l’espace public.

Un lieu d’accueil, mais également d’accompagnement

Les victimes pourront également bénéficier d’une prise en charge d’un suivi psychologique et juridique, que ce soit avec ou sans rendez-vous. En plus d’être un espace d’accueil, l’Abri est, en effet, aussi un lieu d’écoute et d’accompagnement. « Chaque victime aura accès gratuitement et de manière anonymisé à des rendez-vous individualisés avec une psychologue et une juriste de l’association France Victime du lundi au samedi de 9h à 18h », précise la Région dans son communiqué de presse.

Ouvert à toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles

S’il vient d’être inauguré, l’Abri a ouvert ses portes en janvier dernier. Il est ouvert à toutes et tous, dont aux touristes qui seront présents en nombre lors des Jeux de Paris 2024. « Avec plus de 12 millions de visiteurs attendus en Île-de-France lors de cet évènement, la Région multiplie ses actions et initiatives pour assurer la sécurité et l’accueil des victimes de violences sexistes et sexuelles », affirme la collectivité qui prend en charge financièrement l’Abri pour un montant de 140 000 euros par an.