Alors qu’ils effectuaient une procession au flambeau à Nanterre, plusieurs fidèles catholiques ont rapporté avoir été victimes d’agressions physiques et verbales. Le diocèse devrait porter plainte prochainement.
Ce mercredi 8 décembre, une trentaine de fidèles catholiques du diocèse de Nanterre se retrouve pour effectuer une procession au flambeau entre les églises de Saint-Joseph et Sainte-Marie-des-Fontenelles. À l’issue de cette procession en l’honneur de la Vierge Marie, les participants ont témoigné avoir été insultés et gravement menacés sur le parcours.
« Lors de cette marché, étaient prévus deux arrêts. Pendant le premier arrêt, la procession a été prise à partie par plusieurs personnes qui ont proféré des insultes et des menaces grossières et violentes », relate le diocèse de Nanterre dans un communiqué. Par ailleurs, les représentants de l’église dans les Hauts-de-Seine affirme que le flambeau de l’un des fidèles « a été arraché et projeté sur les participants ». Des agressions verbales et physiques qui ont obligé les fidèles à écourter les deux stations prévues pour regagner au plus vite leur destination finale.
Des témoignages récoltés par Le Figaro et confirmés par les autorités religieuses mettent en cause trois individus considérés comme des meneurs et, au total, une dizaine d’agresseurs. « Wallah, sur le Coran je vais t’égorger », aurait notamment proféré l’un d’entre eux à l’attention du prêtre en tête de cortège. Les participants auraient également été traités de « kouffars » (mécréants).
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Dès ce samedi 11 décembre, élus et autorisés ont réagi, notamment sur les réseaux sociaux. La préfecture des Hauts-de-Seine a ainsi « condamné fermement les injures, menaces et intimidations proférées » et exprimé sa solidarité avec les catholiques de Nanterre. « Les forces de l’ordre [sont] mobilisées pour interpeller et remettre à la justice les auteurs de ces actes intolérables », précise le communiqué des services de l’État. De son côté, Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur a qualifié ces actes « d’inadmissibles » et apporté son soutien aux catholiques de France.
Suite à ces faits, le parquet de Nanterre a « ouvert une enquête des chefs de menaces de mort ou de crime et délit contre les personnes et violences en réunion ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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