Après de longues négociations avec l’État, le département de l’Essonne vient d’obtenir la gestion du tronçon de la RN 6 qui traverse son territoire ainsi qu’une enveloppe de 7 millions d’euros pour effectuer des travaux de rénovation.
Les travaux de réfection de la chaussée de la RN 6, dans l’Essonne, vont pouvoir enfin débuter. En effet, la gestion de la portion de cette route nationale qui relie Paris aux Alpes vient d’être confiée au Département. « Après de longues années de négociation le Département récupérera le premier avril 2022 la gestion du tronçon de la RN 6 traversant le nord-est du territoire », s’est félicité la collectivité. Une décision qui a été actée en décembre par le conseil départemental.
L’un des enjeux liés au transfert de la gestion de ce tronçon de route nationale est l’entretien d’une chaussée particulièrement dégradée par un trafic intense. « La vétusté de ce tronçon représente un danger pour les automobilistes et nous ne pouvons l’accepter! Encore une fois, les collectivités doivent se substituer à un État défaillant », s’était ému François Durovray, le président du Département, sur l’antenne de France 3 Paris.
Le @CDEssonne reprend la RN6 car l’Etat n’est plus capable de l’entretenir
La vétusté de ce tronçon représente un danger pour les automobilistes et nous ne pouvons l’accepter!
Encore une fois, les collectivités doivent se substituer à un État défaillant. @France3Paris pic.twitter.com/EbfWGZCaUQ
— François Durovray (@durovray) December 13, 2021
« En cas de rétrocession, l’État doit remettre en état la route ou donner l’argent pour le faire au Département », a également précisé l’élu. Pour que ce transfert de compétence soit possible, il a donc fallu que l’État et la collectivité locale se mettent d’accord sur le montant alloué aux futurs travaux de rénovation. « L’État voulait nous donner 3 millions d’euros. Nous avons négocié âprement et obtenu sept millions », s’est félicité François Duvroray.
Les travaux de réfection de la chaussée de la RN 6 pourraient donc débuter à partir du premier avril 2022. De quoi garantir sécurité et confort aux 54 000 véhicules qui empruntent, quotidiennement, ce tronçon de route d’une dizaine de kilomètres.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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