Les filles du hockey club d’Évry-Viry ont réussi l’exploit de signer un doublé championnat-Coupe de France historique. Deux premiers titres remportés qui viennent valider une saison parfaite en termes de résultats.
Un titre de championne nationale après celui glané en Coupe de France il y a un mois. Le 30 avril dernier, les hockeyeuses ont clôturé leur saison par une victoire en finale 4-3 contre Toulouse sur la glace de Marseille. Un doublé championnat-Coupe de France historique qui vient valider une saison parfaite pour les hockeyeuses essonniennes. Il aura donc fallu attendre 10 ans pour voir les féminines du club décrocher leur premier titre.
Un exploit majuscule dans la continuité de la saison dernière. « Invaincus en saison régulière, nous avions été tenus échec contre Tours en finale, se remémore Yann Pflieger, l’entraîneur en chef des filles de Viry-Évry. Ces deux titres viennent valider le travail déjà entrepris la saison dernière. »
Développer la section féminine était l’un des axes d’amélioration fixé par les dirigeants. Et avec le retour de certaines historiques du club dès la saison dernière, l’objectif était clairement de remporter des titres le plus rapidement possible.
« On a eu la chance que des joueuses ayant connu l’équipe de France reviennent dans notre club a l’instar d’Emmanuelle Passard ou Léa Parment. C’est aussi pour ces raisons que l’équipe est devenue compétitive », analyse Franck Ferrey, le directeur sportif du club. Les deux joueuses d’expérience se sont révélées être les leadeuses de l’attaque des pensionnaires de la patinoire des Lacs avec respectivement 88 points inscrits (46 buts et 42 assistances) pour la première et 60 points (32 buts et 28 assistances) pour la seconde.
Mais la force de l’équipe réside aussi dans l’insouciance de la jeunesse qui se complète parfaitement avec l’expérience des anciennes. « La victoire acquise en Coupe de France a permis aux jeunes d’engranger de la confiance. J’ai trouvé l’équipe plus détendue au moment d’aborder la finale contre Toulouse », ajoute la jeune capitaine de 22 ans, Mathilde Ridde.
Une jeunesse qui pourrait toutefois devenir une faiblesse dès l’année prochaine. Certaines d’entre elles vont effectivement débuter des études supérieures, ce qui pourrait entraîner un certain nombre de départs. « On n’a pas forcément de visibilité pour la saison 2025/2026 », regrette Franck Ferrey. Pour le moment, on va les laisser profiter de cette saison historique et, dans un second temps, nous ciblerons les joueuses à remplacer. »
Marc de La Porte des Vaux
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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