Un épisode de pollution aux particules fines est prévu sur la moitié nord de l’Île-de-France ce mardi 25 janvier 2022. Le préfet de police a mis en place un dispositif d’information et de recommandation.
La qualité de l’air est “dégradée” à “mauvaise”. Ce mardi 25 janvier 2022, un épisode de pollution aux particules fines est prévu dans une majeure partie de l’Île-de-France. Cela concerne la moitié nord de la région. Airparif prévoit en effet des niveaux de concentration en particules fines PM10 élevés.
[#EpisodePollution] 🗓Prévision pour le 25/01
Un vent très faible et des températures froides ❄️entraîneront une accumulation des #polluants émis par les sources locales, notamment le chauffage au bois 🪵 et trafic routier🚗. 1/2 pic.twitter.com/AotzmtKkDS— Airparif (@Airparif) January 24, 2022
«Les concentrations en particules risquent d’augmenter et pourraient dépasser le seuil d’information pour les PM10 ce mardi», annonce l’association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France.
D’après Airparif, les concentrations en particules pourraient ainsi être comprises entre 50 µg/m³ et 65 µg/m³. Or, le seuil d’information et de recommandation est fixé à 50 µg/m³. Les conditions météorologiques sont notamment en cause.
«Un vent très faible et des températures froides entraîneront une accumulation des polluants émis par les sources locales, notamment le chauffage au bois et trafic routier», précise l’association de surveillance de la qualité de l’air. Cet épisode de pollution devrait durer toute la journée.
Face à cela, le préfet de police a mis en place un dispositif d’information et de recommandation. Afin de réduire les émissions de polluants dans l’atmosphère, Didier Lallement demande de respecter plusieurs consignes :
Le préfet de police émet par ailleurs plusieurs recommandations vis-à-vis de la production d’énergie :
Enfin, Didier Lallement demande de suspendre les autorisations dérogatoires à l’interdiction de brûlage de déchets verts à l’air libre, décaler dans le temps les épandages de fertilisants, recourir à des enfouissements des effluents et reporter les travaux du sol s’il est sec. Le préfet de Police «restera attentif à l’évolution de la situation dans les prochains jours». Si besoin, il pourra décider «de prendre des mesures restrictives de réduction des émissions de polluants».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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