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Les priorités de Pauline Lassarrade, élue présidente de l’U2P Lot-et-Garonne

Héloïse Thépaut

19 décembre 2024 - 12:29

Pauline Lassarrade vient d’être élue présidente de l’Union des entreprises de proximité (U2P) du Lot-et-Garonne. L’apprentissage sera une des priorités de son action au sein de l’U2P. Les détails.

Lassarrade U2P Lot-et-Garonne — Pauline Lassarrade, nouvelle présidente de l’U2P du Lot-et-Garonne, est gérante d’une boulangerie © YesPhotographers / Shutterstock.com

L’Union des entreprises de proximité (U2P) du Lot-et-Garonne a une nouvelle présidente. Et il s’agit de Pauline Lassarrade, élue à l’unanimité, comme l’indique La Dépêche du Midi dans ses colonnes. Si vous avez l’habitude d’aller acheter votre pain à la boulangerie “La Maison Léopaul” à Bias, vous la connaissez sans aucun doute.

En effet, Pauline Lassarrade en est la dirigeante depuis 2017. Elle prend donc la relève de Philippe Bazzoli à la tête de la présidence de l’U2P du département qui se définit comme « la grande famille des indépendants et des petites entreprises de France : artisans, commerçants, professions libérales, entrepreneurs de tous les secteurs économiques ».

L’apprentissage, priorité de la nouvelle présidente de l’U2P

D’ores et déjà, la dirigeante de la boulangerie “La Maison Léopaul” a annoncé ses principales priorités. Parmi elles : l’apprentissage. Le gouvernement envisage effectivement de réduire les aides financières pour l’apprentissage et à augmenter les charges sur les salaires des apprentis dans le cadre du projet de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale pour 2025.

Dans le détail, il pourrait raboter cet accompagnement financier de toutes les entreprises qui forment un apprenti, sans distinction de taille, en le faisant passer de 6 000 € à 4 500 € pour tout niveau de qualification. En plus de ça, le gouvernement propose que les apprentis soient soumis à des cotisations salariales lorsque leur rémunération dépasse 50% du SMIC et non plus 79%, comme c’était le cas jusqu’à présent. Ce que dénonce donc l’U2P, que ce soit au niveau local ou national, qui demande au gouvernement de « pérenniser le soutien à l’apprentissage dans les petites entreprises ».