30 Avril 2025
30 Avril 2025
Malgré un contexte économique contraint et une baisse de 24% des crédits de fonctionnement alloués au monde associatif, le Conseil départemental du Lot-et-Garonne a confirmé, lors de sa commission permanente, son soutien massif aux associations pour l’année 2025. Un total de 4 millions d’euros est maintenu pour l’année 2025.
Réuni en commission permanente, le Conseil départemental du Lot-et-Garonne, sous l’impulsion de sa présidente Sophie Borderie et des quatre élus en charge du monde associatif, a validé les premières attributions de subventions pour 2025, soit un total de 4 millions d’euros. Une décision qui illustre, selon l’exécutif, « le choix de rester le premier partenaire du monde associatif », malgré des coupes budgétaires importantes qui touchent l’ensemble des collectivités locales. Ce soutien financier, stratégique et volontaire vise à préserver l’animation des territoires, la cohésion sociale, et l’emploi local dans un secteur qui représente aujourd’hui 11% des effectifs salariés du privé dans le département.
Dans un souci d’équité, le Conseil départemental a ainsi opté pour une répartition ajustée des efforts : pas de réduction uniforme, mais une expertise sur-mesure pour chaque bénéficiaire. L’objectif affiché est de « pérenniser l’activité économique, notamment au travers de l’emploi » et de soutenir les structures actives dans la jeunesse, la culture, le sport, ou encore la citoyenneté. Les critères retenus tiennent compte de la qualité du partenariat, du sérieux administratif, et de l’effet levier des aides publiques.
À cet égard, un effort significatif de redéploiement a été consenti par la collectivité elle-même, qui suspendra en 2025 ses propres événements comme la Caravane du sport ou les Nuits d’été, libérant ainsi 250 000 euros au profit direct des associations. En complément, l’ingénierie et l’accompagnement technique sont renforcés pour les premières demandes non financées.
Enfin, dans une perspective de réforme structurelle, trois réunions publiques sont prévues afin de poursuivre le dialogue avec les associations. « Le contexte national impose de refonder les relations partenariales », souligne le Département, qui appelle à une refonte durable du modèle d’accompagnement associatif.
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