Frédéric Cabrolier, ancien député Rassemblement National de la première circonscription du Tarn, a annoncé sa candidature aux prochaines municipales d’Albi. Il est le premier à se déclarer dans la course à la Mairie, et a d’ores et déjà commencé à décliner son programme.
« Je suis investi depuis 35 ans dans la vie de la commune et légitime, pourquoi ne pas y aller ? » Frédéric Cabrolier, ancien député du Rassemblement National dans la 1ère circonscription du Tarn, est candidat à la Mairie d’Albi pour les prochaines Municipales. Il est le premier à se déclarer. Selon lui, il est important de « donner le tempo dans une élection ».
« Nous travaillons depuis septembre sur un programme et une liste pour les Municipales 2026, et nous avons défini deux priorités majeures : la sécurité et la fiscalité », déclare Frédéric Cabrolier. « La première, et la plus importante, est de renforcer la sécurité à Albi, « qui se délite depuis plusieurs années maintenant », détaille-t-il.
« Nous souhaitons introduire un système similaire à celui de Castres où des policiers sont formés à la vidéosurveillance et observent en temps réel les images de toutes les caméras de la ville. Nous nous positionnerions ainsi davantage dans un système de prévention que de réaction. Pour exemple, grâce à ce dispositif, Castres a vu le nombre de délits sur la voie publique se réduire de 50% depuis l’introduction de celui-ci. À Orléans, on atteint même les 80% », observe le candidat RN. Un nouveau poste de police municipale dans le quartier de Lapanouse serait également envisagé.
Prenant toujours la Mairie de Castres en exemple, Frédéric Cabrolier cherche à réduire la fiscalité de la ville : « Si je suis élu, une baisse de la taxe foncière et de la cotisation foncière des entreprises sur l’ensemble du mandat est prévue. » Le taux exact n’a pas encore été défini par le candidat.
Frédéric Cabrolier se positionne également sur les grands chantiers structurant de la ville : « Depuis plusieurs années, les habitants réclament un troisième pont intra-urbain pour désengorger le trafic routier. C’est un projet estimé à 30 millions d’euros. Mais la Municipalité actuelle a privilégié d’autres chantiers, comme celui du regroupement des services du Grand Albigeois dans l’Hôtel d’agglomération ou celui de la construction des bassins nordiques à la piscine Atlantis, qui n’étaient clairement pas une priorité à mes yeux. » Il s’engage à construire ce pont durant son potentiel mandat.
Des promesses avec lesquelles il espère ravir la Mairie à Stéphanie Guiraud-Chaumeil (Horizons), à la tête d’Albi depuis dix ans.
Romain Deniaud
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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