15 Mai 2025
15 Mai 2025
Ce mercredi 14 mai, la préfecture du Tarn a confirmé la détection d’un premier foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 dans un élevage bovin du Nord-Ouest du département. Le cas, identifié chez un veau nouveau-né présentant des symptômes de faiblesse, relance l’alerte sanitaire régionale face à la propagation continue de ce virus.
Après les premiers cas recensés dans le Tarn-et-Garonne puis en Haute-Garonne, la fièvre catarrhale ovine sérotype 3 (FCO3) touche désormais le Tarn. Selon les informations transmises par la préfecture du département, un veau infecté a été détecté dans une exploitation située à la frontière avec le Tarn-et-Garonne. Le virus, vraisemblablement transmis durant la gestation, soulève des inquiétudes dans un contexte déjà marqué par la circulation de plusieurs sérotypes en France. La préfecture indique tout de même que « l’ensemble des vaches de ce cheptel a été vacciné contre la FCO3 dans les jours suivants la détection ».
Pour rappel, la FCO3 a fait son apparition en France à l’été 2024, avec une introduction via les Pays-Bas. Résultat : plus de 16 000 foyers ont été recensés depuis. En Occitanie, le virus avait déjà été détecté dès novembre 2024. Le cas tarnais est ainsi la continuité d’une dynamique épidémique préoccupante. « C’est une maladie transmise par un insecte piqueur (un culicoïde) qui peut aussi être transmise par voie utérine », rappelle la préfecture.
Si la vaccination demeure le seul moyen de protection efficace, la prise en charge du vaccin a évolué. « En 2025, les éleveurs doivent commander auprès de leur vétérinaire à leurs frais le vaccin FCO3 disponible sur le marché », précise le communiqué. Concernant les autres sérotypes, des campagnes spécifiques ont été mises en place : 7 millions de doses de vaccins contre la FCO8 seront disponibles gratuitement à partir de juillet 2025, et des mesures de prévention sont également engagées pour contrer un risque d’introduction de la FCO1 depuis l’Espagne.
Pour toute information complémentaire, la préfecture invite les éleveurs à contacter le service de santé, protection animales et environnement de la DDETSPP au 05 81 27 50 23/12.
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