Le Grand Montauban a inauguré sa nouvelle usine de production d’eau potable à Planques, un investissement stratégique de 14 millions d’euros. Cette infrastructure moderne renforce la sécurité, la qualité et la durabilité de l’approvisionnement en eau pour les habitants face aux défis climatiques et sanitaires.
La ville de Montauban franchit une étape majeure dans sa politique de gestion de l’eau avec la mise en service officielle de la nouvelle usine de production d’eau potable de Planques. Ce projet d’envergure, inauguré ce jour, s’inscrit dans un vaste programme d’investissement visant à moderniser et sécuriser l’approvisionnement en eau du territoire.
L’usine de Planques, dont la construction a débuté début 2023 pour une durée de 30 mois, représente un investissement de 14 millions d’euros. Elle s’intègre dans un programme global de 28 millions d’euros qui comprend également la nouvelle usine de Fonneuve, la canalisation d’eau brute associée, ainsi que l’interconnexion entre les deux sites.
L’objectif est multiple : anticiper la croissance démographique et les besoins industriels, sécuriser la ressource face au changement climatique, garantir une qualité d’eau optimale en conformité avec les futures normes sanitaires (notamment en matière de micropolluants) et limiter les pertes en eau au niveau de la ressource du Tarn. « Cette nouvelle usine est un investissement crucial pour l’avenir de notre territoire. Elle témoigne de notre engagement à garantir une eau de qualité pour tous nos habitants, tout en préparant notre agglomération aux défis de demain », précise Marie-Claude Berly, maire de Montauban et présidente de la Communauté d’Agglomération du Grand Montauban.
D’une capacité de production portée à 1 200 m³/h, soit une augmentation de 50%, l’usine est un élément clé du contrat de 15 ans signé en 2021 entre le Grand Montauban et Veolia. Distribuée sous la marque O’lympe, l’eau potable produite bénéficiera à l’ensemble des 30 466 usagers du Grand Montauban, desservis par un réseau de 963 kilomètres et sept réservoirs.
Au-delà de la performance technique, le chantier s’est distingué par son impact social : 8 000 heures d’insertion professionnelle ont été réalisées, en lien avec les acteurs de l’emploi locaux. « Cette démarche, inscrite dans le cahier des charges du marché public, a offert une opportunité précieuse à des personnes éloignées de l’emploi de renouer avec le monde professionnel, grâce à la collaboration étroite entre les entreprises du chantier, les structures d’insertion et les services de l’emploi locaux », explique le Grand Montauban.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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