En raison d’une sécheresse persistante et d’un déficit pluviométrique marqué, la préfecture de la Lozère a placé plusieurs bassins versants en alerte. L’arrêté préfectoral du 18 juillet dernier concerne notamment les secteurs de la Truyère, de la Colagne, du Tarnon et du Chassezac. Des restrictions d’usage de l’eau sont désormais en vigueur.
Alors que l’été bat son plein et que les températures restent élevées, la sécheresse s’intensifie en Lozère. Par arrêté préfectoral du vendredi 18 juillet, plusieurs bassins versants, notamment ceux de la Truyère, de la Colagne, du Tarnon, du Chassezac, ainsi que le cours d’eau Colagne sont désormais placés en alerte.
Face à un déficit persistant de précipitations et à des cours d’eau en forte baisse, la préfecture appelle à une mobilisation collective pour une consommation maîtrisée de la ressource en eau.
Dans son communiqué publié le vendredi 18 juillet, la préfecture de la Lozère dresse un constat sans ambiguïté : « Les prévisions météorologiques annoncent un maintien de fortes températures et peu de précipitations dans les prochains jours. » Le caractère ponctuel des orages estivaux ne suffit plus à enrayer l’assèchement progressif des sols ni à stabiliser les niveaux des cours d’eau.
L’arrêté préfectoral, entré en vigueur à 8h le lendemain de sa publication, entérine cette dégradation. Il stipule que « les cours d’eau du département de la Lozère sont actuellement en basses eaux » et qu’aucune amélioration notable n’est attendue à court terme.
Sont donc désormais classés en niveau d’alerte :
En parallèle, plusieurs autres zones restent placées en vigilance, notamment les bassins du Lot, du Bramont, du Tarn, de la Dourbie, de la Cèze, des Gardons, de l’Hérault et de l’Allier (source, amont, moyen, et axe).
Conformément à l’arrêté préfectoral, des restrictions d’usage de l’eau sont ainsi mises dans les zones placées en alerte. Elles concernent aussi bien les particuliers que les collectivités, les agriculteurs et les entreprises. La nature des limitations varie selon les usages : interdictions d’arrosage, réduction des prélèvements, limitations pour l’irrigation ou le remplissage de plans d’eau.
La préfecture insiste sur l’enjeu collectif : « Il est important que chacun adopte une utilisation économe de l’eau. Les collectivités et les sociétés privées qui gèrent la distribution d’eau potable sont invitées à suivre au plus près leur ressource et à veiller au bon fonctionnement des réseaux. »
Notez tout de même que le non-respect des mesures prévues par l’arrêté peut entraîner des sanctions. En cas d’infraction, une amende de cinquième classe est encourue, soit jusqu’à 1 500 euros, et 3 000 euros en cas de récidive. Pour les personnes morales, le montant peut être multiplié par cinq.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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