Le Linéo 7, en service depuis le lundi 1er septembre, enregistre déjà plus de 8 000 voyageurs par jour.
C’est un début prometteur pour le Linéo 7. En service depuis le lundi 1er septembre dernier et inauguré ce jeudi 23 octobre, la nouvelle ligne de bus à haut niveau de service enregistre en effet une fréquentation semaine de 8 200 voyageurs par jour. Mais ce nombre pourrait encore augmenter. En effet, « plus de 20 000 habitants et 16 000 emplois disposent d’un arrêt Linéo 7 à moins de 400 mètres » tout au long de son itinéraire d’une longueur de 13,5 kilomètres, comme le souligne Tisséo.
Pour rappel, le Linéo 7 relie Saint-Orens à Université Paul Sabatier en passant par le quartier Malepère. Il reprend ainsi l’itinéraire de la ligne 78 avec un prolongement jusqu’à Saint-Orens Piscine, desservant 33 arrêts au total. Ses deux objectifs : « desservir Saint-Orens en connexion avec le métro Ligne B, la future Ligne C et Téléo » et « créer un maillon Est-Ouest entre Malepère, le complexe scientifique et l’Université Paul Sabatier, connecté à Téléo : la “ceinture sud” ».
Pour information, la fréquence de passage du Linéo 7 est de toutes les 6 minutes entre l’Université Paul Sabatier et Malepère et toutes les 9 à 10 minutes entre l’Université Paul Sabatier et la piscine de St-Orens aux heures de pointe et de toutes les 12 minutes aux heures creuses en semaine. Elle passe à toutes les 20 minutes le matin et 15 minutes l’après-midi le samedi, les 30 minutes le dimanche et toutes les 15 minutes pendant les vacances scolaires.
À savoir que cette nouvelle ligne a adopté le dispositif “Descente à la demande”, comme tous les autres Linéo et également les bus de nuit du réseau Tisséo. Ce service permet à « toute personne en situation de vulnérabilité » ou tout voyageur « susceptible d’éprouver un sentiment d’insécurité » de demander au conducteur à descendre entre deux arrêts de bus en soirée et la nuit, précisément entre 22h et 00h30, afin d’être rapproché de sa destination.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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