Le maire de Saint-Jory, Victor Denouvion, a annoncé faire un premier pas vers sa candidature pour les Municipales 2026. Pour rappel, il avait été élu à la tête de la commune, suite à la mise en examen et à la démission de Thierry Fourcassier.
« Ce n’est pas un scoop », déclare Victor Denouvion. Le maire de Saint-Jory a fait un premier pas vers sa candidature pour les élections municipales 2026 au micro d’Ici Occitanie. Élu à la tête de la commune en décembre 2023, il avait succédé à Thierry Fourcassier, suite à la mise en examen et à la démission de ce dernier. La liste de Victor Denouvion avait remporté 80% des voix lors des élections anticipées. L’édile envisage donc désormais de se présenter à sa réélection.
Mais le plus jeune maire de la métropole toulousaine, interrogé par Le Journal Toulousain, tient à préciser que « la campagne n’a pas encore démarré ». « Elle sera lancée dans un second temps », indique l’élu qui évoque « le dernier trimestre ». « Nous avons réussi à redresser la commune et, maintenant, nous voulons proposer notre propre projet », confie le maire qui a repris les rênes d’une ville marquée par des affaires de corruptions et aux caisses vides.
Pour rappel, la commune du Nord de Toulouse risquait la mise sous tutelle. « Elle avait 1,3 million d’euros de déficit », précise l’élu. Déficit qui a depuis été comblé. « Nous avons réussi notre objectif. Le déficit a été effacé et nous avons même dégagé un excédent de 800 000 euros », fait savoir le maire. Pour en arriver là, la Municipalité en place a déployé un plan d’action. Parmi les mesures : « la fin de l’exonération du foncier sur les nouvelles habitations », « la mise en place d’une politique d’achats publics responsables et durables » ou encore « la recherche permanente de subventions ».
Mais si Saint-Jory a évité la mise sous tutelle, l’élu tempère : « Cela reste fragile, il faut inscrire cette dynamique dans le temps ». Pour autant, la nouvelle équipe municipale n’a pas freiné les projets. Outre le déficit de la commune, Victor Denouvion regrettait effectivement des équipements publics insuffisants pour une population en hausse. « Saint-Jory est rapidement passé de 5 000 à près de 10 000 habitants. Il y avait un vrai besoin en équipements publics », appuie-t-il. Afin de pallier ce manque, le nombre de places en crèche a notamment été augmenté et une médiathèque a vu le jour au sein de la maison de la culture.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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