25 Juillet 2025
25 Juillet 2025
Le Département du Gers mène une grande enquête sur les habitudes alimentaires de ses habitants. Objectif : adapter ses politiques pour une alimentation locale, saine et durable. Un questionnaire est en ligne tout l’été et des agents vont à la rencontre du public.
Le conseil départemental du Gers a entrepris une démarche pour mieux comprendre les habitudes alimentaires des Gersois et ainsi affiner les actions publiques autour de l’alimentation. Il a lancé une enquête auprès de ses habitants intitulée “Bien produire et bien manger demain”.
Ouverte à tous, elle a été lancée en avril dernier et se poursuit durant les vacances d’été, jusqu’au 31 août. Elle prend la forme d’un questionnaire simple et rapide, accessible en ligne sur le site legerscestvous.fr.
Pour renforcer la participation, des agents départementaux iront à la rencontre des habitants sur plusieurs marchés du territoire. Une occasion d’échanger, de s’informer et de remplir le questionnaire en quelques minutes. Les questions portent sur les choix alimentaires, les critères d’achat (prix, origine, label, saisonnalité) ou encore les plats les plus représentatifs des pratiques quotidiennes.
« Les Français démontrent un réel intérêt pour les sujets liés à l’alimentation et à la santé », selon le président de la collectivité, Philippe Dupouy. « Preuve en est avec le nombre de pétitionnaires opposés à la loi Duplomb. » Cette dernière, adoptée le 8 juillet par l’Assemblée nationale, suscite la controverse, notamment parce qu’elle facilite l’usage de pesticides et classe les mégabassines comme d’intérêt général.
Le conseil départemental s’implique déjà dans des sujets alimentaires à travers son Plan d’alimentation territorial. Les résultats de cette enquête orienteront ses futures décisions.
Circuits courts, soutien à l’agriculture locale, amélioration de l’offre dans les collèges : les actions de la collectivités seront mieux ciblées grâce aux réponses des habitants. « Nous devons dessiner ensemble l’alimentation de demain dans le Gers », conclut Philippe Dupouy.
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