15 Juillet 2025
15 Juillet 2025
Le Nîmes Olympique présente un nouveau projet devant la DNCG, ce mardi 15 juillet, pour espérer rester en National 2. La Ville a voté une subvention exceptionnelle de 1,2 million d’euros en soutien au club.
La spirale infernale va-t-elle se poursuivre ? L’avenir du Nîmes Olympique se joue ce mardi 15 juillet, à partir de 14 h 30, à Paris. Quinze jours après sa relégation administrative en Régional 1, le club passe devant la commission d’appel de la DNCG. L’objectif : faire valider un nouveau projet structuré et conserver sa place en National 2.
Ce plan de relance s’appuie sur une gouvernance renouvelée, un soutien élargi et une situation financière revue. Il rassemble des entrepreneurs locaux, des supporters et des collectivités, dans une démarche commune pour sauver le club.
Au cœur de ce projet, la création d’une nouvelle société baptisée Nîmes Olympique Ensemble, au capital de 545 000 euros. Elle remplace la structure portée jusqu’ici par Rani Assaf. Cette réorganisation vise à rassurer la DNCG sur la stabilité juridique et financière du club.
Autre signal fort : la campagne de préabonnement a déjà réuni 2 000 supporters, illustrant l’attachement populaire et la mobilisation autour du projet.
Le samedi 12 juillet, à quelques jours de cette audition décisive, la Ville de Nîmes a voté en conseil municipal une subvention exceptionnelle de 1,2 million d’euros pour la saison 2025-2026. Elle sera versée en deux temps : 600 000 euros en 2025 et 600 000 euros en 2026. Cette somme s’ajoute aux 205 000 euros déjà alloués en début d’année.
Ce soutien vise à « assurer la continuité et la qualité du projet sportif, pour l’ensemble de la filière de formation et des équipes en compétition », selon VivreNîmes.fr, le média de la Ville de Nîmes.
La subvention municipale ne sera versée que si le dossier du club est validé par la DNCG et si l’équipe première reste en National 2. Son utilisation sera strictement encadrée par une convention entre la municipalité et le club gardois.
Le site municipal Vivre Nîmes précise que les fonds seront affectés à trois priorités : les infrastructures (stade des Antonins, complexe de la Bastide), la formation des jeunes et la compétitivité des équipes.
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