8 Novembre 2025
8 Novembre 2025
L’Occitanie a accueilli de multiples seigneuries, comtés et royaumes qui ont amené à la construction de dizaines de châteaux sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui, le Journal Toulousain met en avant dix monuments qui font la fierté de la région par leur originalité (pour différentes raisons).
Construit au XVe siècle, le château de Lussan est l’un des trois édifices fortifiés qui se sont érigés par le passé dans cette charmante commune éponyme du Gard, qui compte parmi les Plus beaux villages de France. Sur les hauteurs, cette forteresse médiévale était la résidence des seigneurs locaux. Aujourd’hui, elle est reconnaissable grâce à un clocher, installé sur l’une de ses tours. Particulièrement bien préservé, ce monument n’a quasiment jamais été la cible d’une attaque d’ampleur et ses murs sont restés debout. Le bâtiment accueille désormais la mairie et différents services municipaux, qui profitent d’un cadre unique en Occitanie.
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On connaît la ville de Lourdes pour son sanctuaire, mais à côté de ce patrimoine religieux remarquable, le château-fort local est un monument qui surprend et attire bien des visiteurs dans les Hautes-Pyrénées. Les plus anciennes pierres de cette fortification colossale auraient été posées à l’époque romaine, mais de nombreux travaux de renforcements et modernisation y ont été réalisés au fil des siècles. Elle se trouve au sommet d’une formation rocheuse qui permet d’observer une vue stupéfiante sur la commune. Depuis plus d’un siècle, ce monument imposant abrite le musée pyrénéen, soit la plus grande institution d’arts et de traditions populaires dans les Pyrénées.
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En se baladant dans le Tarn, à Teillet, on peut tomber sur des panoramas stupéfiants, à l’image du château de Grandval qui sort de la rivière Dadou. Édifié au milieu du XVe siècle sur une presqu’île, il était l’une des demeures des vicomtes de Paulin avant d’être laissé à l’abandon pendant plusieurs siècles. Ensuite, plusieurs notables de la région en prendront possession. Malheureusement, les Nazis décidèrent d’incendier et de détruire le monument en 1944, car il hébergeait des Résistants. Son propriétaire de l’époque décidait de ne pas le reconstruire et, dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a été noyé avec la construction du barrage de Razisse.
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Comme d’autres châteaux de Haute-Garonne, le monument qui trône au centre du domaine de Palays est reconnaissable grâce à ses briques rouges, typiques du pays toulousain. Sur les berges de la rivière Arize, à Montesquieu-Volvestre, les premières pierres qui le composent ont été posées à partir du XVe siècle. En son sein, un vaste jardin abrite un système de défense médiéval inattendu, avec des remparts et un pont-levis. Cet édifice se situe à mi-chemin entre la résidence de plaisance et le château-fort tel qu’on l’imagine dans les contes de fées. Pour conserver cette aura atypique, le site est connu pour accueillir des mariages et réception d’exception.
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Sur la route entre Saint-Laurent-d’Aigouze et Aigues-Mortes, dans le Gard, se trouve un monument impossible à rater : la Tour Carbonnière. Dressée au milieu de deux voies, qui la contournent par la droite et la gauche, elle a été construite à la fin du XIIIe siècle, en même temps que les remparts qui protègent Aigues-Mortes. Depuis, elle se tient là. Placée au milieu des marais, elle a été un point de passage obligé pour rejoindre la ville durant une longue période. Son importance régionale a été telle qu’il a été décidé de la conserver malgré les nouveaux aménagements. Un sentier de découverte arpente la zone humide et la terrasse de l’édifice dévoile une incroyable vue panoramique sur les environs.
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Vue de l’extérieur, le château de Castagnac fait belle impression, avec ses murs beiges, ses belles tours rondes et ses briques roses. Ce monument haut-garonnais impressionne par sa longévité. Il y a plus d’un millénaire, une motte castrale se dressait sur les lieux. Au XIIe siècle, les seigneurs locaux l’ont transformé en place-forte. Ensuite, le bâtiment n’a jamais vraiment cessé d’évoluer et reste encore habité aujourd’hui. Il s’agit d’un château-fort médiéval, remanié à la Renaissance, dont certains détails architecturaux dépendent aussi d’influences variées, dues aux conflits qui ont agité l’Occitanie. À ce titre, il est un témoin important de l’histoire locale.
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Au cœur des Pyrénées, le fort de Bellegarde garde la frontière entre la France et l’Espagne. Situé sur la commune du Perthus, en Catalogne française, il était l’une des principales structures de défense, face à cet ambitieux voisin. Plusieurs fortifications se sont érigées sur place, mais la plus importante est celle construite à la fin du XVIIe siècle, sous un plan validé par Vauban. Près d’un siècle plus tard, les Espagnols ont tenté d’envahir le Roussillon. La forteresse devient l’un des points stratégiques pour la jeune République française, en 1793. Plus tard, il a aussi servi de camp d’internement pour les réfugiés républicains espagnols et de prison pour la Gestapo, lors de la Seconde Guerre mondiale.
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La ville est connue pour son charme incontournable dans le Roussillon et le château royal de Collioure participe à alimenter cette réputation. Il s’agit d’une structure médiévale édifiée au XIIIe siècle. Elle appartenait autrefois aux Rois de Majorque. Près d’un siècle après le début de sa construction, il a été pris par le Roi Pierre IV d’Aragon, avant de changer de résident et de propriétaire à plusieurs reprises. Rapidement, la construction a été utilisée tant comme forteresse militaire qu’en tant que résidence. Désormais, elle se présente dans le paysage de carte postale de cette ville méditerranéenne, connue pour ses barques et ses maisons colorées.
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C’est un château bien différent des autres qui se présente dans la commune de Pibrac, en Haute-Garonne. Ici, la magnifique demeure est de style Renaissance. Elle a pris la place d’un ancien manoir à vocation défensive, pour devenir une habitation et résidence de plaisance dès la moitié du XVIe siècle. Sa construction a continué jusqu’au XIXe siècle et, aujourd’hui encore, elle reste un domaine privé. Par ailleurs, l’intérieur du bâtiment est reconnu pour ses magnifiques décorations, comme dans le cabinet des quatrains. Dehors, les jardins jouissent aussi d’une belle réputation. Imaginée par le paysagiste Eugène Bühler, en 1897, cette étendue de verdure de 14 hectares ouvre parfois ses portes au public, notamment durant l’été.
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