Les rave parties sont interdites en Lozère jusqu’au lundi 5 mai. La préfecture a pris cette décision pour prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public.
Comme au mois de janvier dernier, la préfecture de Lozère a décidé d’interdire les rave parties. Elle a effectivement pris un arrête en ce sens. Celui-ci interdit précisément tout « rassemblement festif à caractère musical dit “rave-party” ou “teknival” sur l’ensemble du territoire du département » jusqu’à 14h ce lundi 5 mai. Et ce, alors que la gendarmerie a communiqué aux services de l’Etat des éléments « sur la probable organisation d’un rassemblement non autorisé de ce type durant cette période ».
En plus de ça, la circulation des véhicules « transportant du matériel de sonorisation (ordinateurs, platines, contrôleurs, amplificateurs, enceintes, câblage) ou du matériel logistique associé (groupe électrogène, câblage électrique) en liaison avec les manifestations festives mentionnées » est interdite jusqu’au 5 mai dans tout le département de la Lozère, précise la préfecture. Cette dernière souligne que toute infraction à cet arrêté est passible de sanctions, notamment à la saisie du matériel concerné.
Si un tel arrêté a été pris, c’est face aux « risques de troubles graves à l’ordre, à la sûreté, à la sécurité et à la salubrité publics que présenterait le déroulement d’un rassemblement dépourvu d’un service d’ordre et d’un dispositif sanitaire et auquel pourraient participer des milliers de personnes ». La préfecture de Lozère met également en avant « des moyens humains et matériels de maintien de l’ordre et de sécurité civile insuffisants sur le département pour prévenir les troubles à l’ordre public précités ».
Enfin, elle rappelle, dans son arrêté, que « l’organisation d’une manifestation non déclarée est un délit ». Une précision qu’elle tient à apporter compte tenu du fait qu’aucune manifestation de type “rave-party” ou “teknival” « n’a fait l’objet d’une déclaration préalable en préfecture ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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