Des SMS concernant de fausses aides d’État pour installer des panneaux solaires sont envoyés à des habitants de Cahors et du Grand Cahors. La mairie dément toute implication et appelle à la vigilance.
Depuis le mois de juin, de nombreux habitants de Cahors et de son agglomération reçoivent sur leur téléphone un message annonçant que « des aides de l’État sont mises en place pour l’installation de panneaux solaires ». Ils sont invités à cliquer sur un lien pour en savoir plus sur ces subventions. Mais il s’agit d’une arnaque.
Dans un communiqué daté du 27 juin, la municipalité cadurcienne prévient : « La Ville de Cahors et le Grand Cahors tiennent à informer leurs habitants qu’ils sont totalement étrangers à l’envoi massif de SMS concernant de prétendues aides de l’État pour l’installation de panneaux solaires. »
Les collectivités locales rappellent que toutes les informations sur les dispositifs publics passent par leurs canaux habituels : sites officiels, réseaux sociaux certifiés, affichage ou bulletins municipaux. « Ces pratiques relèvent probablement d’une tentative de fraude ou de collecte de données personnelles », avertit la mairie.
La recommandation est simple : ne pas cliquer sur le lien et ne jamais communiquer de données personnelles ou bancaires. Il convient aussi de signaler le message aux autorités compétentes ou à travers le dispositif Signal Conso.
En cas de doute, il est recommandé de contacter directement la mairie, le Grand Cahors ou France Rénov’, service public dédié à la rénovation énergétique.
Les arnaques aux panneaux solaires sont malheureusement récurrentes. Les escrocs jouent souvent sur la promesse de « panneaux à un euro » ou de « crédit d’impôt immédiat ». Or, le crédit d’impôt pour l’installation photovoltaïque a été supprimé en 2014. Les offres prétendant le contraire masquent des financements opaques et des coûts finaux très élevés.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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