L’université Paul-Valéry de Montpellier va instaurer à la rentrée 2025 un congé menstruel pour ses étudiantes, ainsi que des jours d’absence sans justificatif pour raisons de santé. Ces deux mesures visent à mieux prendre en compte les besoins de santé des étudiants.
Deux nouveaux dispositifs destinés à améliorer les conditions de vie étudiante seront mis en place à l’université Paul-Valéry de Montpellier à compter de septembre 2025. Le premier consiste à accorder un congé menstruel aux étudiantes souffrant de règles douloureuses ou invalidantes. Une mesure déjà en vigueur dans d’autres universités d’Occitanie.
Avec le congé menstruel, les étudiantes pourront obtenir dix jours d’absence par an au total, dans la limite de deux jours par mois. Les personnes concernées devront simplement signaler leurs absences sur l’Espace numérique de travail (ENT), sans nécessité de fournir un justificatif. Elles seront reconnues comme « justifiées ». Cela comptera pour les cours, mais aussi pour les contrôles ou les examens.
Après plusieurs demandes et sollicitations des associations étudiantes, le Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU) décide ainsi de « sortir les règles de l’invisibilité sociale » et de ne plus en faire un « sujet tabou ».
En parallèle, l’université déploiera un second dispositif à destination de l’ensemble des étudiants en formation : quatre jours d’absence sans justificatif par an, utilisables en cas de problèmes de santé bénins ou de difficultés ponctuelles d’accès aux soins.
Là encore, les étudiants n’auront pas besoin de fournir un justificatif et devront simplement déclarer leurs absences sur l’ENT. Elles seront également considérées comme justifiées pour les cours, les contrôles et les examens.
Ces deux mesures seront des expérimentations. Elles seront donc suivies et feront l’objet d’un bilan à la fin de l’année universitaire 2025-2026, en vue de potentielles modifications.
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