14 Mai 2025
14 Mai 2025
Lancé en mars 2024, le chantier de la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier arrive à son terme. Plusieurs dispositifs de prévention incendie ont été installés dans l’édifice, mobilisant budget de 550 000 euros selon la préfecture d’Occitanie. Voici ce qui a été réalisé pour protéger le monument religieux.
Dans le sillage du choc de l’incendie de Notre-Dame de Paris qui a eu lieu le 15 avril 2019, la France a revu en profondeur les mesures de protection incendie de ses bâtiments religieux. À Montpellier, la cathédrale Saint-Pierre fait l’objet, depuis plus d’un an, d’un chantier dédié à la sécurité de l’édifice. Coordonné par la DRAC Occitanie, ce projet de mise aux normes traduit une volonté nationale de renforcer la protection des personnes et du patrimoine. Il est aujourd’hui en passe d’être finalisé.
Démarrés en mars 2024, les travaux ont été organisés en plusieurs étapes. Ils permettaient à la fois l’amélioration de la stabilité de la structure face au feu, la détection rapide d’un départ d’incendie, et l’optimisation de l’intervention des secours. Parmi les dispositifs notables mis en place figurent des caméras thermiques couvrant les zones les plus à risque, opérationnelles depuis l’été dernier. Une colonne sèche a été installée, et les travaux dans le grand comble, entamés en septembre, se concentrent aujourd’hui sur la protection des voûtes pour empêcher la propagation d’un sinistre à travers la charpente.
Ce chantier s’inscrit ainsi dans les exigences du Plan Sécurité Cathédrales, actualisé en 2023, qui énonce 58 actions à mettre en œuvre dans les édifices classés, avec pour priorité la limitation des risques d’éclosion, le ralentissement de la propagation du feu et la facilitation de l’intervention des pompiers. À Montpellier, le chantier, mené sur un peu plus d’un an et entièrement financé par l’État à hauteur de 550 000 euros, constitue donc une nouvelle étape dans la préservation active du patrimoine religieux national.
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