10 Septembre 2025
10 Septembre 2025
Lors de sa conférence de rentrée, Jean-Luc Moudenc est revenu sur des mesures de sécurité engagées à Toulouse. Vidéoprotection, incivilités et coordination entre polices ont été abordées.
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (ex-LR), a annoncé le renforcement du dispositif de vidéoprotection en place dans la ville, ce mardi 9 septembre, à l’occasion de sa conférence de rentrée. « Le déploiement des caméras se poursuit. Depuis le début de l’année, 19 caméras supplémentaires ont été installées », a déclaré l’élu toulousain. « À l’heure où je vous parle, nous disposons de 675 caméras sur l’espace public. S’y ajouteront dans les quatre mois à venir — donc d’ici à la fin de l’année — 44 caméras supplémentaires, ce qui portera le total à 717 caméras. »
Ce traditionnel rendez-vous du mois de septembre est également l’occasion pour le maire de faire un bilan du “code de la rue”, instauré en 2024 pour apaiser les relations entre piétons, automobilistes et usagers à deux-roues. « Huit-cent-cinq verbalisations ont été dressées depuis l’opération coup de poing menée en début d’année », a-t-il précisé.
Des contrôles sont régulièrement organisés en centre-ville pour faire respecter ce cadre. Les infractions concernent principalement les cyclistes, trottinettes et deux-roues motorisés.
Le maire a rappelé que la mairie et l’État ont signé une nouvelle convention de coopération entre la police municipale et la police nationale, le 17 juillet dernier. Cette coordination est prolongée jusqu’en 2028. Elle permet désormais à la police municipale d’intervenir dans tous les quartiers, avec des horaires élargis.
« La loi nous attribue des rôles très différents, que nos concitoyens ne discernent pas toujours clairement. Mais ces rôles doivent rendre possible une coopération étroite et permanente, fructueuse, au service de la tranquillité publique », estime l’édile.
Le maire a par ailleurs également évoqué les occupations illégales dans plusieurs communes de la métropole. « Nous la dénonçons depuis longtemps auprès de l’État, pour qu’il nous donne davantage de moyens d’agir », a-t-il affirmé. « Il faut également renforcer les obligations d’utilisation des aires d’accueil existantes. »
Jean-Luc Moudenc a aussi condamné plusieurs actes racistes survenus cet été. « Des tags injurieux et racistes ont été recensés, malheureusement plus souvent que ce que les médias ou les réseaux sociaux relèvent, car nous sommes très réactifs pour les effacer », a-t-il déclaré. « Chaque fois que nous sommes confrontés à de tels faits, ou plutôt à de tels méfaits, nous ne faisons pas que nous émouvoir. Nous agissons dans la mesure de nos possibilités. »
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