11 Août 2025
11 Août 2025
Place publique a désigné son chef de file pour les Municipales 2026 à Toulouse : Hugo Sajhau. Son objectif : travailler à l’union de la gauche pour éviter une troisième liste.
Après le MoDem, le Parti communiste ou encore Génération·s, c’est au tour de Place publique de désigner son chef de file pour les Municipales 2026 à Toulouse. Et il s’agit de Hugo Sajhau. Adhérent de Place publique depuis 2018, il figurait sur la liste “Réveiller l’Europe” portée par Raphaël Glucksmann aux élections européennes en 2024. L’animateur de réseau de 25 ans s’engagne désormais dans la campagne des Municipales. « Dès la rentrée politique, je jouerai avec Place publique un rôle de pivot au sein de la gauche Toulousaine dans l’objectif d’éviter une troisième liste », affirme Hugo Sajhau. Selon lui, ce scénario serait “le moins favorable pour la gauche ».
« Il est d’une impérieuse nécessité de travailler ardemment au rapprochement des partis sur la base d’une gouvernance partagée et d’un équilibre des forces justes et respecté », souligne-t-il. Mais cela ne sera pas une mince affaire. Les principaux partis de gauche éprouvent effectivement des difficultés à faire union. « Je souhaite, avec Place publique siffler la fin de la récréation. Pour cela, je propose une plateforme commune, dans laquelle chaque parti apportera ses axes programmatiques prioritaires, ses ambitions en matière de gouvernance et un refus de faire de son candidat un préalable à la tête de liste », déclare Hugo Sajhau.
Le chef de file appelle « à une réunion sérieuse, honnête et sincère des partis de la gauche qui se reconnaissent dans la “sociale-écologie” ». Il cite ainsi Place publique, Génération.s, le Parti socialiste, les Ecologistes, Archipel citoyen, les Communistes et le PRG. « Nous avons la conviction que, pour gagner Toulouse, un rapprochement entre les socialistes et les écologistes est urgent. Nous appelons donc nos deux partenaires à faire preuve de responsabilité en priorisant dans leurs choix l’avenir des Toulousains, plutôt que les logiques de partis », demande Hugo Sajhau.
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