Le protocole actant la cession des terrains municipaux et métropolitains nécessaires à la réalisation de la Cité de la natation a été signé. Ce projet majeur, porté par les Dauphins du TOEC, doit voir le jour sur l’Île du Ramier, à proximité de la piscine Castex. Les travaux sont attendus en 2026 pour une inauguration en 2028.
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et le président des Dauphins du TOEC, Vincent Gardeau, ont signé le protocole actant la cession des terrains nécessaires à la réalisation de la future Cité de la natation. Pour cela, ils se sont retrouvés ce mercredi 20 août devant les locaux du club, à la piscine Castex, à deux pas du lieu d’implantation du futur site.
Cette signature intervient après un vote du conseil municipal et du conseil métropolitain en juin dernier. Le premier a autorisé la vente d’une emprise de 4 200 m² pour 592 000 euros hors taxes. Le second a fait de même pour une parcelle de 703 m², au prix de 99 000 euros hors taxes.
La Cité de la natation sera construite sur l’île du Ramier, à la place du Hall 7 de l’ancien parc des expositions. L’ancien bâtiment ne sera pas conservé. « Nous allons tout casser. Nous partirons d’une structure totalement neuve », a expliqué Vincent Gardeau.
Le complexe s’étalera sur environ 10 000 m², sur plusieurs niveaux, avec trois bassins : un bassin de 25 mètres pour la pratique régulière ; un bassin plus petit pour l’apprentissage des enfants ; et un bassin olympique de 50 mètres et dix couloirs, installé sur le toit à 21 mètres de hauteur. Ce dernier, hérité des Jeux de Paris 2024, portera le nom du champion toulousain Léon Marchand.
Au-delà des bassins, la Cité de la natation intégrera des espaces de préparation physique, de musculation et de fitness. Un pôle médical sera également aménagé, avec des services de kinésithérapie, d’ostéopathie, de nutrition et de cryothérapie. Le site accueillera aussi des salles de formation et les bureaux administratifs du club.
La nouvelle structure accueillera les adhérents du club et les scolaires, du primaire au lycée. Mais elle ne sera pas ouverte librement au public. « Les Toulousains et les Hauts-Garonnais en bénéficieront indirectement, puisque nous allons libérer des créneaux que nous occupons aujourd’hui dans d’autres piscines », précise le président des Dauphins du TOEC.
Le site n’a pas non plus vocation à recevoir des compétitions. Il sera véritablement consacré à l’entraînement, à la formation et à la pratique encadrée.
Le budget global est estimé à 33 millions d’euros. « La participation des collectivités sera légèrement inférieure à 50%, soit 16,4 millions d’euros, répartis entre la Ville, le Département, la Région et l’État. Le reste proviendra d’acteurs privés et d’un crédit », a détaillé Vincent Gardeau.
L’État a confirmé son soutien en novembre dernier, avec une subvention de 4,4 millions d’euros. Toulouse Métropole apportera 4 millions d’euros, tout comme la Région et le Département. « Je me réjouis de ce partenariat. C’est rare de voir l’État subventionner des équipements sportifs en région », a souligné Jean-Luc Moudenc.
Prochaine étape : le dépôt du permis de construire est prévu à l’automne 2025. Il faudra ensuite patienter environ six mois avant de pouvoir lancer les travaux, à la mi-2026. L’inauguration de la future Cité de la natation est envisagée à la fin du premier trimestre 2028.
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