La Mรฉtropole de Toulouse compte installer une chaufferie pour alimenter la Zac de Matabiau, mais elle a le plus grand mal ร convaincre les habitants de ses bienfaits. Ils redoutent l’utilisation de la biomasse.
La Mรฉtropole de Toulouse et les habitants ne sont toujours pas dโaccord ร propos du projet de construction dโune chaufferie avec un rรฉseau de chaleur, aux abords de lโavenue dโAtlanta dans le Nord-Est de la ville. Elle doit alimenter en chauffage et en eau chaude la Zac de Matabiau.
Mais la mรฉthode utilisรฉe par la chaufferie fait dรฉbat. Les futurs riverains redoutent le choix de la biomasse. Dโautant plus que la structure devrait tourner ร un rythme de 60 gigawattheures par an. Ils pointent une ยซย solution au rabais. De toutes les solutions possibles, le choix de la combustion de biomasse est le pireย ยป.
La Mรฉtropole envisage donc de faire reposer le projet majoritairement sur la gรฉothermie profonde, comme elle lโa annoncรฉ durant une commission de quartier ร la Roseraie lundi 6 fรฉvrier, rapporte La Dรฉpรชche du Midi. Cette technique se veut moins polluante. Elle consiste ร forer le sol ร 1ย 500 mรจtres de profondeur pour remonter de l’eau chaude.
Cette solution permettrait d’utiliser la chaufferie biomasse pour moins de 20% du volume de chaleur demandรฉ, contre 75% pour la gรฉothermie profonde. Mais cette solution reste pour lโheure une hypothรจse de travail tant que les forages de tests nโauront pas รฉtรฉ effectuรฉs. En effet, il nโest pas certain quโen creusant ร 1ย 500 mรจtres, les techniciens trouveront bien la nappe souterraine. Un dรฉtail qui nโa pas mis fin aux rรฉticences sur la biomasse.
Bryan Faham
Bryan Faham รฉcrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualitรฉ dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hรฉrault et le Lot. Formรฉ ร lโISJT, il a collaborรฉ avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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