13 Juin 2025
13 Juin 2025
Un barrage a récemment été installé dans la Garonne à Toulouse. Celui-ci récupère les déchets flottants afin d’améliorer la propreté du fleuve.
Peut-être l’avez-vous remarqué ? Un barrage a été installé sous le pont de Blagnac et le pont d’Ancely. Celui-ci, créé par la société Plastic Vortex, a pour fonction de récupérer les déchets qui flottent dans la Garonne. « Objectifs : améliorer la propreté du fleuve et prévenir la pollution océanique en aval », indique la Métropole de Toulouse. Ce barrage est ainsi capable de capter tous les détritus d’une taille supérieure à 1 millimètre, tels que mégots de cigarette, canettes ou emballages. « Il peut collecter plus de 80% des déchets flottants, soit l’équivalent de 425 000 bouteilles en plastique chaque année », précise la collectivité.
Ces détritus, grâce à un système mécanique automatisé doté d’un convoyeur, sont ensuite amenés jusque dans une benne d’une capacité de 12 m3. Lorsque celle-ci est pleine, les différents déchets sont triés. Ceux qui contribuent à la biodiversité du site, comme les branches et les algues, sont remis dans la Garonne, tandis que les autres sont acheminés vers les filières de recyclage et de revalorisation. « L’analyse de leur quantité et de leur origine permet de collecter des données de façon récurrente et d’orienter l’organisation d’actions de sensibilisation spécifique auprès des habitants et des acteurs du territoire en vue de diminuer la pollution des cours d’eau », annonce la Métropole.
Ce barrage écologique dans la Garonne est, pour le moment, une expérimentation. Mais il pourrait rester dans le fleuve. « Si le bilan de l’expérimentation est positif, l’objectif est de pérenniser l’installation », révèle la collectivité. Ce n’est pas le seul barrage que la société Plastic Vortex compte installer. Elle veut effectivement en déployer 31 partout sur le territoire national. « Ce qui permettrait d’éradiquer plus de 70% des déchets flottants déversés en France via les cours d’eau dans la Manche, l’Océan Atlantique et la mer Méditerranée », estime Toulouse Métropole sur son site internet.
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