La Mairie de Toulouse a intensifié sa politique des parcs et jardins, particulièrement en favorisant la nature en ville. Ils sont 173 au total, répartis dans l’ensemble de la Ville rose. L’objectif principal étant de rafraîchir la métropole, mais aussi de proposer plus d’espaces verts proches des habitants.
47, c’est le nombre d’espaces verts qui ont été créés ou aménagés depuis 2020. 11 parcs, 22 jardins, 7 squares, 7 autres aménagements végétalisés… Les choix sont multiples pour se rafraîchir et profiter de la nature, sans se rendre à la campagne pour autant. Plusieurs inaugurations ont eu lieu ces dernières années. Au total, ce sont 173 espaces verts qui se trouvent dans la Ville rose, pour une surface totale de 933 hectares. Un bilan municipal réalisé à l’approche de l’été.
La Mairie de Toulouse a décidé d’accentuer sa politique des parcs et jardins pour offrir aux Toulousains des lieux de détente, de promenade, de sport et de convivialité, en organisant aussi des activités. Cela participe également « à la qualité de vie urbaine, à la santé mentale et physique des habitants et également à la transition écologique », précise Clément Riquet, conseiller municipal délégué aux jardins et espaces verts.
Depuis 2020, la Mairie de Toulouse s’est engagée à créer 15 nouveaux jardins partagés d’ici 2026. Actuellement, 14 ont été créés ou sont en cours d’achèvement et le quinzième verra le jour lors du premier trimestre de 2026, dans le quartier Croix-Daurade. Ils sont répartis sur l’ensemble du territoire toulousain : jardin de La Salade, jardin des Micocouliers, jardin solidaire du Grand Ramier, jardin de Lapujade, les Potagers du Barry, jardin partagé des Pradettes (issu d’un budget participatif), Têtes de pioche, Violette de Joséphine et les Jardins du Pastel.
« Il était primordial de donner la possibilité d’accéder à des jardins partagés aux Toulousains. Ils permettent aux habitants de cultiver leurs propres légumes d’une manière saine, mais surtout de créer du lien social avec leurs voisins », explique Clément Riquet. Le conseiller municipal va même plus loin en les qualifiant de « leviers de démocratie locale ». Ces lieux favorisant les échanges, les discussions, permettent de tisser des liens avec d’autres habitants issus du même quartier.
« En ce moment, nous sommes sur un rythme d’une inauguration par semaine, en sachant qu’il y en a eu tout au long de l’année », raconte Clément Riquet. Parmi elles : le parc du Belvédère à Pech David, le jardin des Capucins, le jardin de la Salade (quartier des Minimes), le parc Les acrobates à Malepère, le parc Ducis à Casselardit, le square Roquelaine, le square Bartoli ou encore celui des Magasins Généraux, dans le cadre de l’aménagement du grand Matabiau. De plus, 35 aires de jeux ont été mises en place sur l’espace public. « C’est très important que les enfants puissent jouer dehors, qu’il y ait des espaces pour accueillir les familles », explique le conseiller municipal.
Le développement des espaces verts faisait donc partie des priorités du mandat de Jean-Luc Moudenc concernant sa politique de proximité, en « multipliant les services aux habitants pour construire une ville plus solidaire et agréable à vivre ». La majorité des projets ont donc été menés à bien, malgré quelques difficultés : « Nous avons rencontré certaines problématiques sur des sites où nous avons du creuser pour planter. Certains sols ne le permettaient pas. Nous avons également réalisé des aménagements que nous n’avions pas envisagés et qui se sont imposés à nous au cours du mandat », commente Clément Riquet.
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