Vendredi 4 avril, les élus régionaux ont voté pour une enveloppe de 114 millions d’euros pour la construction de la Halle des Mobilités à Toulouse. Une nouvel édifice pour les mobilités dans la Ville rose.
Le financement de la Halle des Mobilités se précise. Lors de sa dernière commission permanente, le Conseil régional d’Occitanie a voté pour enveloppe de 114 millions d’euros destinée à la construction de ce futur grand édifice qui verra le jour à Toulouse, d’ici 2028.
Ce nouveau bâtiment de 12 400m², qui offrira un deuxième accès à la gare Matabiau, intégrera aussi une vélostation de 1000 places, un ensemble de bureaux construit sur sept niveaux, une maison de l’orientation, des surfaces commerciales ainsi que des services pour les voyageurs. Ce lieu sera la pierre angulaire de ce futur pôle multimodal.
« La Gare de Matabiau représente un symbole fort de notre patrimoine, une porte d’entrée sur Toulouse et sur l’Occitanie pour les voyageurs venus de toute la France et de l’étranger. Carrefour stratégique au cœur de l’Occitanie, cet espace d’échange sera profondément réaménagé afin de répondre à l’augmentation continue du flux de passagers et aux besoins de modernisation de ses infrastructures », a déclaré Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, dans un communiqué.
Sur les 114 millions d’euros nécessaires à la réalisation du projet, la Région Occitanie finance 93%, soit 106 millions d’euros. Toulouse Métropole ainsi que l’État participent en finançant respectivement 6% et 1% de cet édifice. Les travaux se dérouleront entre 2026 et 2028 pour être « livrés dans la même période que la mise en service de la ligne C et dans la perspective de l’arrivée de la LGV », indique la Région dans un communiqué.
La Halle des mobilités sera conçue avec pour objectif d’obtenir le label Bâtiment durable Occitanie : toiture en tuiles photovoltaïques, construction en bois ou encore système de récupération d’eau de pluie. « Avec son architecture unique et audacieuse, la Halle des Mobilités sera bientôt un bâtiment signature de Toulouse », admet Carole Delga.
Julian Doubax
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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