Entre la Provence et le Sud-Ouest, le Gard possède des sites exceptionnels et une grande diversité de paysages, parsemés de plusieurs domaines viticoles, connus des amateurs de vins. Voici une sélection d’une dizaine de domaines, validée par l’office de tourisme locale.
Au cœur du Gard, l’AOP Clairette de Bellegarde se situe à la frontière Sud des vignobles de la vallée du Rhône. Les ceps s’étendent sur une surface d’un peu moins de 10 hectares, pour une production moyenne de 25 000 bouteilles, soit approximativement 450 hectolitres. Cet espace est sous la responsabilité de seulement quatre vignerons, dont le domaine Terre des Chardons, et une cave coopérative. Sur ce plateau argileux, recouvert de cailloux siliceux, un vin blanc sec voit le jour, avec quelques arômes floraux qui le rendent unique en bouche. À boire frais, ce dernier accompagne parfaitement les produits de la mer et les fromages.
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Avec 2 558 hectares de superficie plantée, l’AOP Costières de Nîmes propose une sélection diversifiée. Dans ses bouteilles, l’on trouve principalement du vin rouge et du rosé, mais aussi du blanc. Ils peuvent pousser sur des sols argileux, sableux ou en marne. Touchés par le Mistral, les domaines qui font cette renommée, comme le Château Saint-Bénézet, sont composés d’une multitude de cépages. Cette production est réalisée par pas moins de 60 vignerons qui mettent en bouteilles 113 189 hectolitres par an. Les vins de la région peuvent aussi bien se consommer en apéritif que lors d’un repas gastronomique. Il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions.
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Baigné par le soleil, l’AOP Duché d’Uzès est un vin de caractère qui se boit pour diverses occasions. Le territoire concerné compte 305 hectares plantés et permet de mettre en bouteille un peu moins de 10 000 hectolitres, issus de sept caves coopératives et 34 caves particulières. Ici, le rouge représente une majorité du vin qui sort des cuves, mais la production de rosé et de blanc est aussi conséquente. À proximité de la ville d’Uzès, les vignes côtoient quelques célèbres représentants du patrimoine local, comme le Pont du Gard. Elles se faufilent également entre plusieurs arbres iconiques des environs, comme des oliviers ou des chênes truffiers.
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Proches de l’Hérault, les vins rouges de l’AOP Languedoc Sommières baignent dans un climat doux. Le Mistral adoucit les températures et les vignes restent malgré tout au contact du soleil du Sud, permettant une culture au goût unique sur approximativement 7 500 hectolitres chaque année. Dans le verre, puis en bouche, les vins qui en ressortent montrent beaucoup de puissance et de longueur. On y trouve quelques notes parfumées à la flore environnante, avec des arômes de thym, de romarin, d’acacia ou encore de chêne vert. Dans chaque bouteille, se mêlent au moins deux cépages typiques de la région, comme la syrah, le carignan, le cinsault, le grenache ou le mourvèdre.
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À proximité de l’Ardèche et du Vaucluse, c’est un patrimoine insoupçonné qui est mis en lumière dans le Gard. En effet, depuis l’Antiquité, les rives du Rhône servent à cultiver la vigne pour en faire du vin, ensuite transporté par le fleuve pour en faire commerce. Reconnu, le vignoble compte aujourd’hui sept appellations différentes, dont celle d’AOP Côtes du Rhône. Une confrérie a même été créée pour faire vivre et préserver ce patrimoine. Car ce dernier ne manque pas de crus d’exceptions. Les amateurs de rosé dégusteront un AOC Cru Tavel, du Château de Ségriès par exemple.
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Sur le territoire de plusieurs communes, l’AOC Lirac est un vin d’assemblage. Ce dernier se présente essentiellement sous la forme d’un vin rouge avec une excellente aptitude au vieillissement et qui se révèle idéal à déguster avec du gibier ou des pièces de viande. De plus, une production de blanc et quelques cuvées de rosé existent aussi. Il s’agit d’une des appellations méridionales des Côtes du Rhône, la seule à se trouver sur la rive droite avec l’AOC Tavel. Un avantage non-négligeable, puisqu’il s’agit du côté le plus exposé au soleil. Selon certaines découvertes, la culture du raisin s’y ferait depuis l’Antiquité. Aujourd’hui, cet héritage a mené à la mise en bouteille d’environ 17 000 hectolitres chaque année.
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Au milieu du terroir des Côtes du Rhône, l’AOC Tavel profite des paysages les plus ensoleillés de son vignoble. Ainsi, les rosés de cette appellation profitent d’un climat tempéré méditerranéen idéal, auquel s’ajoute la brise du Mistral. La quantité de vin produite s’élève à environ 20 000 hectolitres par an, pour 770 hectares de vignes. Par ailleurs, sa popularité n’est pas récente, car ce cru a acquis une renommée légendaire grâce à d’illustres amateurs. Au XIVe siècle, le pape Innocent VI était un grand amateur des cuvées issues du Prieuré de Montézargues. Aujourd’hui encore, le domaine accolé continue de magnifier les raisins qui poussent sur son sol, une activité vieille de plus de 800 ans.
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On connaît la Camargue pour ses paysages marécageux, ses taureaux et ses chevaux élevés en semi-liberté ou ses flamants roses, mais moins pour son vin. Pourtant, l’AOP Sable de Camargue propose des arômes uniques, sous la forte influence iodée de la Méditerranée. Principalement cultivé en agriculture biologique, ce vin gris, variante du rosé, est issu de vignes plantées sur 3 000 hectares, dans le sol sableux est situé entre les lagunes et les marais. Du côté d’Aigues-Mortes, depuis au moins 600 ans, des vignobles font face aux marais salants, comme le Domaine des Salins du Midi.
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Dans le massif des Cévennes, l’IGP du même nom dévoile d’autres saveurs, avec des terres plus proches des hauteurs et moins touchées par le Mistral. Sur un vignoble très étendu, ce sont presque 200 communes du Gard qui ajoutent leurs pièces à cette indication géographique protégée. Avec des épisodes Cévenols parfois violents, la terre et les vignes qui y poussent sont à l’origine d’environ 80 000 hectolitres d’exception. On y trouve également 60 caves particulières et 20 coopératives, pour une consommation essentiellement locale. Les rouges y sont généralement élégants et particulièrement puissants, quand les rosés et les blancs sont marqués par une fraîcheur remarquable.
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L’IGP Gard fait partie des nombreux vins de pays produits dans la région. Cependant, contrairement aux autres appellations du genre, cette dernière désigne l’ensemble du vignoble du département. Ici, on compte pas moins de 32 cépages différents pour du rouge, du blanc et du rosé. Une diversité qui illustre les différences de paysages, de cultures et de savoir-faire viticoles dans les environs. Depuis 2 000 ans, les habitants de la région préservent ce terroir. Encore aujourd’hui, certaines initiatives se révèlent transgénérationnelles. On y trouve, par exemple, le domaine du Petit Joncquier qui met en bouteille une production en agriculture biologique, de père en fille.
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