Le samedi 3 mars, à Saint-Lizier (Ariège) le “Bistrot d’Hector” a accueilli plus de 150 personnes pour fêter son inauguration. Un engouement qui s’explique par la particularité de ce nouveau lieu de convivialité : il se trouve dans l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du Couserans Pyrénées. Une initiative portée par l’association “Les Aînés du Marsan”, créée par les résidents de l’Ehpad. Le tout, orchestré par Clara, employée de l’établissement, mais aussi présidente de l’association. « Nous avons, à la base, répondu à un appel à projets des hôpitaux de France pour améliorer les conditions de vie des résidents », explique-t-elle. Le nom, “Le Bistrot d’Hector”, a été choisi par les membres “Des Aînés du Marsan” et est tiré d’une figure historique du village : Hector Ossun, ancien évêque du Couserans et fondateur de l’hôpital Saint-Lizier pour les pauvres.
Pour l’instant, le café ne sera ouvert qu’une seule fois par semaine. Tous les samedis, de 14h à 18h, boissons, glaces et pâtisseries confectionnées par les résidents eux-mêmes seront en vente. « Tous les mois, nous ferons intervenir des artistes extérieurs », ajoute Clara. « Pour l’ouverture par exemple, nous avons organisé un spectacle de danse traditionnelle. Et le mois prochain, nous avons programmé des danseuses orientales. » Les résidents et les familles ne sont pas les seuls à pouvoir profiter de ce lieu. Ouvert à tout le monde, le but est de créer du lien social entre les résidents de l’Ehpad et les visiteurs. « Les personnes âgées qui n’habitent pas loin peuvent également venir pour ne pas être seules chez elles. Tout comme les touristes qui visitent Saint-Lizier », précise la présidente de l’association.
Le bistrot ne compte aucun employé, simplement une dizaine de bénévoles, pensionnaires de l’Ephad, comme Jacqueline, 97 ans, spécialiste “tricot” de la bande : « Je me suis occupée de la décoration de la salle. Et lors de l’inauguration, j’ai été remercié par la directrice, j’étais vraiment fière de moi. »
Mais pour que ce lieu de convivialité puisse perdurer dans le temps, il faudrait que de nouveaux bénévoles rejoignent l’aventure même si Clara a confiance en son équipe : « Ce sont des personnes autonomes, ils ont envie de bouger. Et avec une moyenne de 90 ans, chacun apporte son expérience, ils sont très complémentaires. »
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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