Le Tour de France 2026 mettra l’Occitanie à l’honneur dès ses premières étapes. Des Pyrénées-Orientales à l’Ariège, puis jusqu’aux Hautes-Pyrénées, la région offrira un décor spectaculaire et des défis majeurs aux coureurs, entre cols mythiques, sprints et arrivées en altitude.
Comme l’année précédente, le Tour de France 2026 mettra une nouvelle fois l’Occitanie à l’honneur, et ce dès les premières journées de course. Présenté officiellement ce jeudi 23 octobre à Paris, le tracé de cette 113ᵉ édition s’ouvre par un grand départ catalan le 4 juillet, avant de basculer rapidement vers le Sud-Ouest. La région occitane accueillera plusieurs étapes décisives, entre plaines et montagnes, avant l’arrivée à Paris le 26 juillet sur les Champs-Élysées.
La troisième étape, prévue le 6 juillet, reliera Granollers (Espagne) à Les Angles (Pyrénées-Orientales) sur 196 kilomètres. Classée “montagne”, cette journée marquera la première incursion dans le massif pyrénéen. Le parcours, fort de 3 950 mètres de dénivelé positif, comprend notamment l’ascension du col de Toses avant de quitter l’Espagne, puis la traversée des plateaux de Font-Romeu et la montée finale vers Les Angles (1,7 km à 7%). Si le terrain s’annonce exigeant, il devrait surtout favoriser une échappée de “costauds” plutôt qu’un affrontement entre les grands grimpeurs. Une belle opportunité pour un coureur audacieux de s’inviter au palmarès, selon Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France.
La quatrième étape, le 7 juillet, partira de Carcassonne pour rallier Foix sur 182 kilomètres d’un profil dit “accidenté”. Le peloton traversera le pays cathare, ses vallées et ses collines avant d’aborder les premiers reliefs de l’Ariège. Une journée ouverte à de multiples scénarios envisagé par le patron du Tour : duel entre baroudeurs et sprinteurs résistants, ou attaque décisive dans les bosses finales. Le col de Montségur, à 34 kilomètres de l’arrivée, devrait opérer un tri naturel parmi les prétendants avant la descente vers Foix, dominée par son célèbre château médiéval.
La cinquième étape, le 8 juillet, reliera Lannemezan à Pau sur 158 kilomètres. C’est la première véritable opportunité pour les sprinteurs, après un début de Tour marqué par la montagne. Il faut remonter à 2015, puis 1992, pour retrouver un Tour sans arrivée massive avant le cinquième jour. Le tracé, sans grandes difficultés, permettra aux équipes de sprinteurs de contrôler les échappées et de lancer leurs trains sur la place de Verdun à Pau, théâtre probable d’un sprint attendu et spectaculaire.
La sixième étape, entre Pau et Gavarnie-Gèdre, s’annonce comme le grand morceau pyrénéen de ce début de Tour. L’étape mêle classique et inédit : les coureurs affronteront d’abord les mythiques cols d’Aspin et du Tourmalet, avant une longue montée finale vers le cirque de Gavarnie (18,7 km à 4%). Si les favoris décident de s’expliquer tôt, l’étape pourrait être le théâtre d’une bataille royale pour le maillot jaune. Dans le cas contraire, la victoire reviendra, selon Christian Prudhomme, à un grimpeur échappé, dans l’un des cadres les plus spectaculaires des Pyrénées.
Avec ces quatre étapes, le Tour de France 2026 fera de l’Occitanie une véritable vitrine du cyclisme et du tourisme français. Des Pyrénées-Orientales à l’Ariège, en passant par les Hautes-Pyrénées, la Grande Boucle mettra en lumière des paysages montagneux, le patrimoine historique et la ferveur populaire dont la région peut faire preuve !
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